On parle beaucoup du phénomène de mobile money au Kenya et en Afrique de l’Est. Le M-Pesa est un système de paiement mobile développé par la société Safaricom. Pour endiguer la propagation du Covid-19, les dirigeants de cette région veulent réduire drastiquement les échanges physiques d’argent. Pour inciter les africains à utiliser les systèmes de paiement mobile, il n’y aura désormais plus de frais sur les échanges avec M-Pesa.

Avec M-Pesa le Kenya veut limiter la propagation du virus

La société Safaricom vient d’annoncer que toutes les transactions de personne à personne inférieures à 1 000 schillings kenyans (environ 10 euros) étaient gratuites à partir du 17 mars 2020 et pendant les 90 prochains jours. Une excellente nouvelle pour tous les utilisateurs de ce système de paiement mobile. Cette mesure devrait contribuer à réduire les risques de propagation du virus Covid-19 en Afrique de l’Est.

Une décision prise après que Safaricom ait rencontré la Banque centrale du Kenya et conformément à une directive du président Uhuru Kenyatta. Ce dernier disait vouloir : « explorer les moyens d’approfondir l’utilisation de l’argent mobile afin de réduire le risque de propagation du virus par la manipulation physique d’argent liquide ». C’est un bon point pour les particuliers, mais les entreprises sont aussi concernées par cette mesure.

L’entreprise de télécommunications d’Afrique de l’Est permettra également aux PME d’augmenter leurs limites de transactions quotidiennes avec M-Pesa. La limite passera de 70 000 schillings kenyans à 150 000 (de 650 euros 1 300 euros). Une nouvelle façon de prouver que les nouvelles technologies peuvent permettre de limiter la propagation de l’épidémie. La finance numérique est un levier supplémentaire pour permettre la distanciation sociale en cas de crise sanitaire comme celle que nous traversons.

Le service de paiement mobile M-Pesa compte 20,5 millions de clients en Afrique. Cette solution génère un quart des revenus annuels de Safaricom. Il faut dire que le Kenya a le taux d’utilisation de l’argent mobile le plus élevé d’Afrique. Même si le Kenya ne compte aujourd’hui que trois cas de Covid-19, cette mesure de précaution ne sera pas de trop.

L’espoir se trouve peut-être dans les nouvelles technologies ?

Pendant ce temps, la recherche avance et un premier vaccin a déjà été testé à Seattle. Plusieurs patients ont reçu un vaccin dans la ville qui est en réalité le foyer de l’épidémie aux États-Unis. 45 adultes de 18 à 55 ans ont reçu des injections. L’injection a pour principal objectif de vérifier comment le corps humain peut réagir à ce genre de vaccin. Il s’agit là d’un premier test avant d’en effectuer, plus tard, de plus importants.

En Chine des précautions drastiques ont été prises pour lutter contre cette épidémie. En effet, le gouvernement chinois proposait une application permettant de savoir lorsqu’une personne a été en contact avec le Covid-19. Pour permettre aux médecins d’éviter les contacts avec les malades, des chercheurs avaient également tenté de faciliter les choses en créant un bras robotisé totalement autonome. Des mesures qui semblent avoir prouvé leur efficacité.