L’Associated Press a confirmé le 16 mars qu’aux États-Unis démarrait les premiers tests pour un vaccin contre le Covid-19. L’agence de presse basée à New York précise que ces tests vont être effectués sur des volontaires non porteurs. L’objectif étant de permettre aux chercheurs d’étudier les effets secondaires du vaccin.

Des essais à Seattle, le foyer épidémique américain

Lundi 16 mars, à Seattle, des personnes volontaires ont reçu le tout premier vaccin visant à lutter contre le Covid-19. L’administration et la prise en charge de ces patients sains aura lieu au Kaiser Permanente Washington Health Research Insitute de Seattle. Si la ville a été choisie, ce n’est pas pour rien. Elle est, en fait, le foyer épidémique du virus aux États-Unis, elle est donc la première ville à effectuer des essais cliniques.

Au total, ce sont 45 adultes de 18 à 55 ans qui ont reçu les injections. Toutes sont volontaires et en bonne santé. Le vaccin ne devrait pas avoir de conséquences sur la santé dans la mesure où ils ne sont pas porteurs du Covid-19. L’injection a pour principal objectif de vérifier comment le corps humain peut réagir à ce genre de vaccin. Il s’agit là d’un premier test avant d’en effectuer, plus tard, de plus importants.

Il faudra attendre 12 à 48 mois pour avoir un vaccin pour le Covid-19

Pour la première fois, une méthode scientifique est développée et testée. Jusque-là, l’usage d’algorithme était utile pour détecter le virus. La Chine proposait également une application permettant de savoir lorsqu’une personne a été en contact avec le Covid-19. Des chercheurs avaient également tenté de faciliter les choses en créant un bras robotisé pour aider les médecins.

Moderna est l’entreprise qui a développé le vaccin. Elle est une entreprise relativement jeune qui travaille dans la pharmacothérapie. L’entreprise, qui collabore avec les services sanitaires américains, prévoyait initialement de débuter la phase de tests en avril prochain. Visiblement, la propagation du Covid-19 et l’état actuel de pandémie a précipité les choses…

Il reste important de noter que si ces premiers tests venaient à être concluants, ils laisseraient alors place à des tests d’une plus grande ampleur encore et surtout, un premier vaccin pour lutter contre le Covid-19 disponible à l’échelle mondiale ne pourra pas l’être avant au moins un an.