Lundi 16 mars à 20h, le Président de la république française a donné de nouvelles consignes pour les 15 jours à venir. En raison de la propagation du Covid-19 sur notre territoire, nous devons nous confiner. Les déplacements non nécessaires ne sont plus autorisés. Par conséquent, on peut imaginer que la livraison de nourriture va exploser dans les jours qui arrivent, dans les villes françaises. Une série de consignes vient d’être publiée par la répression ds fraudes pour assurer une livraison des repas à domicile sans contact.

La livraison des repas devra se faire sans aucun contact

Si les restaurants sont fermés, la livraison à domicile est elle toujours autorisée. C’est pour cette raison que la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) a décidé de définir des règles précises pour éviter les contacts entre le livreur et son client. Les consignes sont claires. Les voici :

  • Une zone de récupération des repas devra être spécialement aménagée dans les restaurants pour permettre aux livreurs de récupérer les repas sans aucun contact avec les restaurateurs.
  • Dans cette zone dédiée, le livreur pourra déposer son sac ouvert. Le restaurateur devra y placer le repas.
  • Au moment de la livraison, le client est prévenu de l’arrivée du livreur, le repas est déposé au pied de la porte. Le livreur s’écarte de 2 mètres pour ne pas avoir à croiser le client.

Des consignes plutôt simples mais qui devront absolument être respectées si nous voulons endiguer la propagation du virus. Cette nouvelle formule de livraison « sans contact » n’est pas encore appliquée par toutes les plateformes. McDonalds et Domino’s Pizza la propose déjà en option gratuite. C’est une case à cocher au moment de la commande. Uber Eats et Deliveroo seraient actuellement en train de développer la même fonctionnalité pour rassurer leurs clients.

L’adaptation : le maître-mot de la situation

Ce sont de nouveaux comportements auxquels nous allons devoir nous accommoder. Au même titre que le télétravail ou l’enseignement à la maison. À ce propos, ce lundi marquait le premier jour de fermeture des établissements scolaires. Des outils numériques ont été mis à disposition des élèves, mais hier, les plateformes d’e-enseignement n’ont pas supporté l’affluence des 12 millions d’écoliers, collégiens, lycéens et étudiants…

Pour tenter de relever ce défi, la startup lyonnaise Tilkee met dès sa plateforme à disposition de façon totalement gratuite. Tilkee est un outil qui permet de partager des documents, sous format Word, PDF, et de suivre les interactions des lecteurs des documents. La démarche de Tilkee est, aujourd’hui, une réponse aux demandes émises par les parents d’élèves. Dans ces conditions, les examens digitalisés seront une nécessité.