Après deux semaines de test en version bêta, et comme l’annonce L’Usine Digitale, La Poste a officiellement déployé sa marketplace le jeudi 12 mars. Avec ce marché en ligne dédié à l’expédition, il concerne les envoies documents, de paquets autant envoyés par les particuliers que par les professionnels. Ce projet marque un nouvel effort de la part de La Poste de devenir un véritable acteur de la transformation numérique.

La Poste veut être une “société de services de proximité

Depuis le 12 mars, La Poste a déployé sa marketplace et se veut désormais être un tiers de confiance des vendeurs professionnels. Via son nouvel emplacement en ligne, La Poste propose un espace en ligne dédié à l’expédition. Selon Sylvie Latour, directrice e-commerce de la Branche Numérique du Groupe La Poste, “Nous avons voulu insuffler les valeurs de La Poste, qui sont la confiance et la proximité, et que cette marketplace doit incarner”.

Avec la marketplace, le principal objectif est de rassembler au même endroit “une gamme étendue de produits et de services” liés à l’expédition. En somme, la marketplace dispose de 10 sections différentes, l’une est dédiée aux fournitures de bureau, une autre aux emballages, encore une autre à l’imprimerie. Des objets high-tech (comme des téléphones reconditionnés par exemple) ou encore la Monnaie de Paris pourraient arriver prochainement sur cette marketplace. Sur la plateforme gérée par La Poste, on retrouve une quinzaine de professionnels, tous ayant passés des accords pour figurer sur la marketplace; on retrouve notamment Raja, Decayeux, Bluedigo.

La marketplace est arrivée en retard

Dans son projet, La Poste a été aidée par la société Miraki qui a apporté son expertise. Le déploiement final de la plateforme a pris du retard, car initialement le rendu public était prévu pour l’automne 2019. Selon Delphine Darracq, entre autres directrice marketplace, “La mise en ligne a été retardée, car l’intégration est plus longue et plus complexe lorsqu’on part d’une architecture existante, avec des partis-pris sur lesquels on revient. Par exemple, nous avons dû revoir la fiche produit. On ne vend pas un timbre comme on vend une imprimante, le processus de mise au panier est différent”.

Aujourd’hui et après deux semaines de test, l’offre de La Poste est désormais en ligne et surtout, elle n’a pas fini d’évoluer. Le prochain objectif ? Une version mobile. Celle-ci devrait bientôt être disponible. Par ailleurs, l’offre en ligne devrait s’élargir progressivement, et à terme ce sont des milliers de références qui seront disponibles en ligne.