Tablettes, smartphones, ordinateurs et tout autre objet électronique, d’ici 2021, des choses pourraient changer les concernant dans la mesure où la Commission européenne prépare actuellement une loi sur le droit à la réparation de ces objets. Une fois adoptée, cette loi permettrait d’éviter l’obsolescence programmée des produits ou un accès à la réparation simplifié. Il s’agit d’un projet sur lequel la Commission planche depuis 2017. Cette initiative européenne n’est pas la seule à l’échelle mondiale puisque la Californie a émis le souhait d’adopter une loi semblable.

La Commission européenne pourrait forcer les constructeurs à concevoir leurs produits différemment

Mercredi 11 mars, la Commission européenne a dévoilé son plan d’action en faveur de l’économie circulaire. Celui-ci présente plusieurs initiatives à mettre en oeuvre pour transformer l’utilisation que nous avons de certains produits, dans le but de les rendre plus durables.

Dans ce plan, la Commission européenne indique qu’actuellement, les équipements électriques et électroniques sont un des flux de déchets dont la croissance est la plus rapide en Europe. Une solution pour ralentir cette croissance serait que les Européens disposent d’objets dont les performances ne diminuent plus aussi significativement qu’aujourd’hui.

Ce que souhaite donc la Commission, c’est que l’ensemble des constructeurs prennent conscience qu’il devient indispensable de penser des produits dont l’utilisation va être durable. Le projet pourrait donc leur imposer de concevoir des produits qui dureront plus longtemps, qui seront faciles à réparer et à mettre à jour, et qui seront également faciles à recycler et réutiliser.

Le plan en projet pourrait s’inscrire dans le pacte vert pour l’Europe

L’année passée, l’Union européenne a annoncé son ”Pacte vert pour l’Europe”. L’objectif de ce plan est de transformer les pratiques des Européens, mais aussi l’économie des produits électroniques afin de répondre aux enjeux qu’imposent la crise climatique et le nombre bien trop important de déchets. Il s’agit donc de mettre un terme à la logique qui veut “prendre, faire, utiliser, jeter” un produit.

Ce plan souhaite également encadrer le textile, le plastique, les denrées alimentaires et leurs emballages, et les déchets. Il s’agit de la dernière solution trouvée par la Commission européenne pour tenter de réguler les déchets électroniques. Nombreux législateurs sont d’ores et déjà pour cette future loi. Et cela ne devrait pas plaire aux constructeurs, Apple n’a pas attendu pour indiquer que cette réglementation “étoufferait l’innovation”.