Lundi, Twitter a annoncé un nouvel accord d’investissement avec Silver Lake, à haute d’un milliards de dollars et en a profité pour partager l’accord de coopération conclu avec Elliott Management. Le désir de cette dernière d’évincer l’actuel PDG du réseau social est donc tombé aux oubliettes.

Elliot Management voulait virer Dorsey, mais ça c’était avant

Jack Dorsey ne devrait pas quitter Twitter de si tôt. Hier, Engadget a relayé un accord entre Elliott Management qui ne se cachait pas d’espérer le départ du PDG.

Dans la même déclaration, l’investissement de Silver Lake a été dévoilé et Twitter en a profité pour annoncer que chacune des deux entreprises aurait donc sa place au conseil d’administration de l’entreprise. Un porte-parole du réseau social a ajouté qu’une place ‘administrateur reste pour l’heure vacante et que les équipes ont, actuellement, à la recherche d’un administrateur indépendant.

Aujourd’hui, Elliott Management détiendra 4% de Twitter et comptait appuyer sur le point sensible du projet de voyage en Afrique, d’une durée de plusieurs mois, de Dorsey afin de l’évincer de son poste. Le fait que Dorsey soit également le PDG de Square était également un point sur lequel Elliott Management voulait insister, mais cela n’aura visiblement pas suffit.

Jack Dorsey reste le PDG de Twitter, au moins pour l’instant

S’il veut garder son poste, Dorsey va devoir faire ses preuves. Car depuis qu’il a pris les rennes de l’entreprises, les actions de celle-ci ont chuté de 6,2%. L’objectif que s’est fixé le réseau social est d’augmenter de 20% ou plus son nombre d’utilisateurs actifs monétisables.

Le PDG devra également trouver un moyen d’augmenter de manière considérable les revenus de l’entreprise sur l’année qui arrive. Un autre de ses objectif consistera au partage de l’espace publicitaire en ligne.

En somme, celui qui s’était livré, il y a un, que l’édition des tweets, est attendu au tournant par les investisseurs et membres du conseil de l’entreprise, il est donc grand temps de faire ses preuves. En tout cas, ce n’est visiblement pas en remettant en question le fondement même de Twitter que le PDG parviendra à faire avancer l’entreprise.