Pour lutter contre la propagation du virus, les médecins chinois estiment que la meilleure solution est de limiter les rencontres physiques entre le personnel médical et les patients. Les professionnels de santé sont très exposés et donc plus susceptibles d’attraper le virus. Pour cette raison, un service hospitalier entièrement robotisé a ouvert le 7 mars à Wuhan. C’est une grande première !

Des robots à la place des médecins à Wuhan

Même si nous n’avons plus beaucoup d’informations provenant de la Chine à propos de l’épidémie de Covid-19, nous pouvons constater qu’il y a toujours beaucoup de personnes malades. La virus continue de se propager à travers l’empire du milieu, depuis Wuhan, épicentre de l’épidémie mondiale. Pour tenter de limiter la propagation en protégeant les professionnels de santé, la ville de Wuhan vient d’ouvrir un espace médicalisé totalement robotisé. Il s’agit d’un ancien centre sportif reconverti en hôpital de campagne dernière génération.

Dans cet espace futuriste, des robots livrent de la nourriture, des boissons et des médicaments aux patients, et assurent la propreté sanitaire du service. Plusieurs types de robots ont été déployés pour tenter de répondre à l’ensemble des besoins des malades. Certains ont une tête, des bras et un torse, on peut donc parler d’humanoïdes. Ils sont quasiment tous équipés d’une base roulante pour se déplacer plus facilement. Les robots sont aussi capables de prendre la température des patients. Leur mission principale consiste également à désinfecter les zones où les patients se trouvent pour limiter la propagation du Covid-19.

La technologie : seul moyen pour limiter la propagation du Covid-19 ?

Il y a quelques jours, sous la houlette du professeur Zheng, une équipe d’universitaires de Tsinghua mettait au point un nouveau robot, spécialement conçu pour contribuer à sauver des vies dans le cadre de l’épidémie que nous traversons. Il s’agit d’un bras robotisé bras robotisé capable d’effectuer sont normalement réservées aux médecins. Grâce aux caméras dont il est équipé, le personnel médical n’a pas besoin d’être dans la même pièce que le patient pour réaliser un diagnostic et analyser sa situation globale.

La technologie est au cœur de la bataille contre le Covid-19, partout dans le monde. En Russie, la ville de Moscou a décidé de se servir de la reconnaissance faciale pour « surveiller les malades ». Le maire de la ville expliquait au mois de février que la reconnaissance faciale permettait de limiter la propagation du virus : « cette surveillance nous a permis d’observer une femme revenue de Chine quittant son appartement pour retrouver des amis à l’extérieur. Les autorités ont pu retrouver le chauffeur de taxi qui l’avait ramenée chez elle depuis l’aéroport grâce aux images vidéo et à la reconnaissance faciale ».

Mis à part quelques « bonnes nouvelles » comme celles-ci, nous n’avons que très peu d’informations concernant le Covid-19 en Chine. Il y a une bonne raison à cela. En effet, selon un rapport publié le 3 mars par Citizen Lab, un groupe de recherche sur la cybersécurité basé à Toronto, les géants du web chinois ont commencé à censurer les discussions qui concernent le coronavirus. Les termes liés au coronavirus sont concernés mais aussi toutes les expressions qui concernent le santé publique et des phrases comme “interdiction de voyager” ou “transmission de personne à personne”.