L’Apple Watch serait sur le point d’accueillir une nouvelle fonctionnalité permettant de détecter le niveau d’oxygène de son porteur. Si le taux d’oxygénation de celui-ci tombe en dessous d’un certain seuil, il devrait alors recevoir une notification d’alerte.

Votre taux d’oxygénation bientôt détecté par l’Apple Watch

Cette information a été dénichée par nos confrères du site 9to5mac qui, en fouillant dans le code d’iOS 14, ont trouvé les traces d’une fonctionnalité destinée à l’Apple Watch, permettant de surveiller les niveaux d’oxygène dans le sang de son porteur. Ainsi, si la montre connectée analyse que le taux d’oxygène de son utilisateur tombe en dessous de la barre des 80%, elle envoie alors un message d’alerte apparaissant directement sur son écran. En effet, en dessous de ce seuil, il est considéré que les risques d’arrêts respiratoires ou cardiaques sont élevés, puisqu’un taux d’oxygénation normal doit plutôt se situer entre 95% et 100%.

Pour l’heure, on ignore encore si cette fonctionnalité sera seulement destinée à l’Apple Watch Series 6 qui devrait être révélée lors de la keynote 2020, ou si elle pourra également être active sur des modèles d’Apple Watch plus anciens via une mise à jour watchOS 7. En effet, le moniteur de fréquence cardiaque intégré aux précédents modèles d’Apple Watch pourrait très bien être détourné afin de mesurer les taux d’oxygénation de leurs utilisateurs.

À noter également que l’on ne connaît pas la date de lancement de cette nouvelle fonctionnalité. Cependant, il est très probable qu’elle soit d’abord disponible uniquement aux États-Unis, pour s’étendre plus tard et peu à peu, aux autres pays du monde entier.

Apple fait ses preuves dans le domaine de la santé

Cette nouvelle fonctionnalité n’est pas la première du genre et prouve une nouvelle fois que la firme de Cuppertino est bien décidée à faire de son Apple Watch un accessoire de santé incontournable. En 2019, l’électrocardiogramme faisait ainsi son arrivée sur les Apple Watch européennes. Cette fonctionnalité, qui a d’abord fait son apparition pour les utilisateurs nord-américains, a rapidement fait ses preuves. En effet, une étude menée par Stanford Medicine sur plus de 400 000 personnes a révélé que la montre connectée était bien capable de détecter les rythmes cardiaques irréguliers, qui par la suite ont confirmé une fibrillation atriale, soit l’une des principales causes d’AVC et d’hospitalisation aux États-Unis. De plus, l’étude a également confirmé que cette technologie intégrée à l’Apple Watch ne crée pas de faux positifs.

Aussi, au mois de février 2019, un homme de 67 ans a pu être secouru grâce à son Apple Watch Series 4. La montre connectée, détectant que son porteur s’était évanoui grâce à ses électrodes intégrées, a prévenu les services d’urgence qui lui sont alors venus en aide. Grâce à cet accessoire, l’homme a évité le pire et s’en est sorti sans aucune séquelle.

Si l’Apple Watch ne remplace en aucun cas un médecin, il est clair qu’elle demeure un atout qui permet de donner l’alerte en cas de résultats anormaux. Avec l’arrivée de la détection du taux d’oxygène dans le sang, la montre connectée d’Apple étend davantage ses fonctionnalités et dans le même temps, son efficacité dans le domaine de la santé.