Pendant des mois, Google a été ferme et strict à propos du droit voisin, contraignant même les médias de lui céder du terrain. Il a notamment refusé de rémunérer les médias. Aujourd’hui, il semblerait cependant que le géant américain ait remis ses choix en question. En effet, il souhaiterait convenir de partenariats avec certains médias pour mettre en avant un “journalisme qualitatif”.

Des médias français concernés

Le Wall Street Journal l’affirme : Google pourrait bientôt payer les médias pour l’intégration de leurs articles au sein de l’un de ses outils, gratuit. À priori, pas de médias américains concernés, mais plusieurs en Europe dont certains en France.

Même si le géant américain n’est toujours pas décidé à se plier aux obligations liées au droit voisin, il serait actuellement en train de négocier et d’exposer aux médias un nouveau projet. Un service de presse dit “premium” dont les articles seraient produits par les entreprises de presse et financés, au moins partiellement si ce n’est totalement, par Google. Cela ne changerait en rien sa position vis-à-vis du droit voisin, qui l’oblige à rémunérer les médias lorsqu’il affiche des extraits de leurs articles. Le moteur de recherche aurait toujours un avis très précis et fermé sur le sujet.

Google va-t-il lancer un nouveau service de presse ?

Dans l’idée, Google pourrait faire comme Apple et Facebook avec leurs services respectifs : News+ et Facebook News. Son nouvel outil pourrait être un service de presse où il recense des articles produits par les médias, ou d’autres qu’il aura commandé de son plein gré (et financé) à ces mêmes médias.

Ce nouvel outil pourrait être également un moyen de coopérer avec les médias, surtout après les plaintes déposés par plusieurs éditeurs de presse français, comme l’AGIP qui représente 305 titres de presse dans toute la France, la SEPM, le syndicat des éditeurs de la presse magazine, ou encore l’AFP, l’Agence France Presse.

Il faudra être patient maintenant pour découvrir un peu plus les projets de Google, car les discussions avec les médias ne feraient que débuter.