Où se situent réellement les professionnels des relations presse dans le spectre du marketing ? Difficile de répondre à cette question à l’heure où la frontière entre réseaux sociaux, marketing d’influence et marketing digital est poreuse. Que fait exactement le professionnel des RP en 2020 et comment s’accorde-t-il avec le responsable marketing pour se répartir les missions ?

 

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À quoi ressemblent les relations presse en 2020 ?

Les possibilités pour déployer une campagne RP sont de plus en plus nombreuses. En effet, les professionnels du secteur ont le choix entre s’attaquer aux réseaux sociaux, développer une stratégie de marketing de contenu, s’intéresser aux influenceurs ou encore acheter des liens SEO. Si ces nouvelles techniques liées au développement du numérique sont de plus en plus courantes, l’état des lieux de Talkwalker laisse tout de même penser que la presse traditionnelle reste un canal fortement apprécié des professionnels RP.

En effet, seuls 38% des sondés disent avoir exploité le potentiel du marketing d’influence. Pour s’assurer de la réussite d’une campagne, un outil d’analyse est aujourd’hui indispensable aux professionnels des RP. 75% des professionnels français utilisent de tels outils, c’est plus que la moyenne mondiale qui se situe à 48%. Ces outils permettent de mesurer l’engagement des communautés : un critère particulièrement important à l’ère de l’infobésité.

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Et les influenceurs dans tout ça ?

Ils sont partout. Surtout sur Instagram. Les influenceurs sont de plus en plus nombreux et la tendance de la micro-influence, voire de la nano-influence continue de prendre de l’ampleur. En effet, les marques estiment que ces personnes légitimes sur un sujet précis, avec une communauté très engagée, bien que plus ou moins petite, sont en mesure de créer le bouche-à-oreille qui permettra d’atteindre des objectifs de conversion ou d’acquisition. 

Le rapport de Talkwalker questionne les professionnels des relations publiques pour comprendre ce qu’ils pensent du marketing d’influence. Seuls 67% des personnes interrogées estiment que cette technique de marketing est une action de RP. Pourtant, aux États-Unis, 87% des RP estiment que les influenceurs sont incontournables.

Parmi les pays les moins adeptes de cette pratique, on retrouve la Norvège, avec seulement 24% des professionnels des relations publiques estiment que les influenceurs font partie du spectre des RP… En France, 83% des sondés pensent qu’ils doivent être intégrés à des actions de relations presse. Que vous aimiez ou pas regarder leurs contenus, leur parole compte en 2020 et ils peuvent avoir du poids dans le développement de votre marque. 

Globalement, ce qui ressort de l’étude de Talkwalker est que le marketing d’influence est plus utilisé pour les campagnes RP en B2C qu’en B2B. Nous pouvons également y lire que Facebook est la plateforme la plus populaire au monde pour les collaborations avec des influenceurs pour les campagnes B2C et B2B, tandis qu’Instagram se classe au second rang. C’est étonnant quand on sait que les influenceurs misent énormément sur Instagram. Les marques sont peut-être rassurées par la taille de Facebook…

Quoi qu’il en soit, il y a de fortes chances qu’une campagne de micro-influence soit moins onéreuse qu’une campagne classique, pourtant les résultats peuvent être bien plus intéressants si vous vous adressez directement à une communauté qui fait confiance à un influenceur. Pour le savoir, encore faut-il être capable de mesurer les résultats de vos campagnes…

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Comment les RP réalisent-ils leur veille ?

La e-réputation est aujourd’hui sur les lèvres de tous les professionnels du marketing. On cherche à savoir et à maîtriser ce qui se dit à propos de sa marque. Pourtant, seulement 42% des professionnels des relations presse utilisent un outil pour mesurer la e-réputation de leur marque. C’est très peu mais ce n’est rien à côté de la très faible part des sondés qui disent utiliser un outil de veille pour réaliser du newsjacking. En effet, ils ne sont que 15% à avoir mis des outils en place pour rebondir sur l’actualité. 

On sait pourtant que cette technique marketing est considérée comme l’action la plus efficace pour les professionnels des RP. L’étude pointe du doigt un phénomène assez étonnant : malgré un développement très fort du digital dans ce secteur, 52% des professionnels RP considèrent toujours la couverture dans les médias traditionnels plus importante pour leurs rapports. 

Le social listening n’est donc toujours pas une pratique très répandue à travers le monde. Le rapport montre qu’à mesure que les responsabilités qui leur incombent augmentent, le temps dont disposent les professionnels des relations publiques devient de plus en plus précieux. Pour pallier à ce problème, ils estiment avoir besoin de solutions qui surveillent plusieurs canaux, effectuent des analyses en temps réel et simplifient les rapports. 47% des sondés disent vouloir disposer d’un outil qui puisse leur permettre de veiller sur tous leurs canaux de diffusion.

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