Succès pour WhatsApp. Le service de messagerie instantanée détenu par Facebook vient de franchir la barre des 2 milliards d’utilisateurs et devient ainsi la troisième plateforme sociale au monde à passer ce cap.

WhatsApp rejoint un club très fermé

Créé en 2011 par Jan Koum et Brian Acton, WhatsApp a été racheté par Facebook en 2014 pour 19 milliards de dollars. À cette époque, l‘application comptait déjà 500 millions d’utilisateurs à travers le monde. Ce mercredi 12 février 2020, soit 6 ans seulement après son rachat, WhatsApp se félicite sur le blog de sa maison-mère d’avoir franchi le cap des 2 milliards d’utilisateurs :

Nous sommes ravis de partager le fait qu’à ce jour, WhatsApp soutient plus de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde entier. Les mères et les pères peuvent joindre leurs proches où qu’ils soient. Les frères et les sœurs peuvent partager des moments importants. Les collègues peuvent collaborer, et les entreprises peuvent se développer en se connectant facilement à leurs clients.

Un véritable succès pour WhatsApp qui rejoint le club très fermé des plateformes sociales ayant réussi à franchir le cap des 2 milliards d’utilisateurs. Jusqu’à présent, elles n’étaient que deux. Il s’agit de Facebook avec 2,46 milliards d’utilisateurs et YouTube, avec tout juste 2 milliards d’usagers.

Un service de messagerie vraiment sécurisé ?

Pour Facebook, cette annonce a également été l’occasion de tenter de rassurer les utilisateurs de WhatsApp sur la sécurisation et la protection de leurs conversations :

Nous savons que plus nous nous connectons, plus nous devons protéger les données. Alors que nous passons de plus en plus de temps en ligne, la protection de nos conversations est plus importante que jamais. C’est pourquoi chaque message privé envoyé à l’aide de WhatsApp est sécurisé par défaut par un cryptage de bout en bout. Ce cryptage agit comme un verrou numérique inviolable qui maintient les informations que vous envoyez sur WhatsApp en toute sécurité, vous aidant ainsi à vous protéger des pirates et des criminels. »

Si Facebook insiste autant sur ce point, ce n’est pas un hasard. En effet, WhatsApp a récemment été victime de plusieurs failles de sécurité : l’une d’entre elles concernait la version desktop du service de messagerie, et l’autre concernait les fichiers MP4. En octobre 2019, il a été révélé que des gouvernements avaient été en mesure d’espionner certains individus en piratant WhatsApp. Enfin, en mai de la même année, l’application a été victime d’une campagne de cyberespionnage sans précédent : un simple appel permettait l’installation d’un spyware sur n’importe quel smartphone. La question se pose alors : WhatsApp est-il un service aussi sécurisé qu’il le prétend ? Difficile à croire.