De nombreuses entreprises ont pour objectif de mettre en service des taxis volants autonomes dans un futur proche. Wisk, firme soutenue par Kitty Hawk et Boeing, avance grandement dans son projet puisqu’elle vient de signer un accord avec la Nouvelle-Zélande afin d’effectuer les tests de ses aéronefs baptisés « Cora ».

La Nouvelle-Zélande comme terrain de jeu pour les aéronefs Cora

En octobre 2019, le gouvernement néo-zélandais a annoncé être à la recherche de partenaires industriels innovants afin de tester des aéronefs autonomes dans le cadre d’un nouveau programme d’intégration de l’espace aérien. Wisk a répondu à l’appel avec Cora, son projet de taxis volants et automnes à décollages et atterrissages verticaux.

Gary Gysin, CEO de Wisk, a ainsi déclaré dans un communiqué de presse :

Nous sommes ravis d’avoir maintenant un accord signé avec le gouvernement néo-zélandais, qui va propulser l’entrée de Cora sur le marché du taxi aérien. Nous considérons cet accord comme un signe de confiance en notre produit et en nos capacités à développer et à fournir un service de taxi aérien sûr et fiable.

Pour l’heure, très peu d’informations ont été dévoilées à propos de ce programme lancé par le gouvernement néo-zélandais. Il a seulement été déclaré que les tests s’effectueront dans la région de Canterbury, sans précisions quant à la durée de ces derniers, ni quant à la date de démarrage. Par ailleurs, il n’a pas non plus été communiqué si ces tests seront accessibles au grand public. Wisk précise également que les aéronefs Cora n’ont pas encore été certifiés par l’autorité néo-zélandaise responsable de l’aviation.

Les taxis volants, déjà une réalité ?

La science-fiction a bien souvent imaginé que les années 2000 marqueraient l’arrivée des voitures volantes. De nombreuses entreprises ont décidé de transformer ce rêve en réalité et les divers projets qui ont été lancés dans ce but sont déjà bien avancés. La firme Airbus, par exemple, s’est dite prête à lancer des taxis volants à Paris à l’occasion des Jeux olympiques de 2024. De son côté, Uber a choisi Melbourne comme troisième ville test pour ses taxis volants ; des tests qui devraient démarrer dès cette année. Aussi, lors du CES 2020, l’entreprise a annoncé que c’est Hyundai qui serait en charge de produire ses aéronefs. Enfin, Wisk, qui travaille depuis une décennie sur son projet de taxis volants, a déjà plus de 1000 vols d’essai à son actif.

Plus que jamais, les taxis volants sont à portée de main. Pour autant, il reste encore beaucoup de travail à effectuer avant qu’ils ne soient intégrés à notre quotidien, notamment en terme d’infrastructures. En effet, de tels dispositifs vont nécessairement demander une forte réorganisation de l’espace urbain et aérien des grandes villes.