Au Japon la franchise Gundam est bien plus qu’un simple succès populaire, c’est un phénomène de société comme le montre le foisonnement de produits dérivés. En octobre 2020 les fans pourront observer à Yokohama un robot, animé, grandeur nature.

Gundam, 40 ans de succès

Pour les non-initiés un robot Gundam est humanoïde, monumental et contrôlé par un humain. Une description qui évoquera peut-être le film Pacific Rim (2013) de Guillermo del Torro. Logique, c’est une des nombreuses références à la culture nippone qui a inspiré le réalisateur.

La franchise d’animation est née au Japon en 1979, crée par Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate pour le studio Sunrise. Pour ses 30 ans l’entreprise Gundam avait déjà construit l’un de ses robots à Tokyo, en 2017 c’est un autre modèle qui avait été installé, une Unicorn RX-0 pour les connaisseurs.

Pour les 40 ans, il fallait faire mieux encore. L’idée du défi a été lancée en 2014 en prévision de cet anniversaire bien spécial, après beaucoup de suggestions, l’entreprise a annoncé le « Gundam Global challenge ».

Un robot de 18 mètres capable de se déplacer

L’usine Gundam de Yokohama s’est mise dans la tête de construire un robot grandeur nature, de 18 mètres, pesant 24 tonnes et pouvant se déplacer. Aidé par les experts en robotique du laboratoire JSK de l’université de Tokyo le mastodonte pourra réaliser quelques pas, avec 24° de liberté, typique des mouvements de Gundam. Une performance rendue possible grâce à des dispositifs électriques et hydrauliques.

Le robot sera contrôlé à distance, avec un support appelé « Gundam Carrier ». A priori peu de risques de le voir s’échapper. IEEE Spectrum, qui relaie l’information précise que les détails sont encore épars. Pour le moment elles proviennent essentiellement de simulations ou d’une maquette à l’échelle 1/30.

Le robot doit être achevé pour le 1er octobre 2020 ce qui représente un sacré défi. Les visiteurs pourront admirer la structure monumentale depuis un bâtiment de l’usine de Gundam. Cependant il semble que le robot puisse être observable dès juillet, en plein JO d’été au Japon. Peut-être l’occasion d’une visite originale entre deux compétitions d’athlétisme ?