L’entreprise d’Elon Musk, par l’intermédiaire de sa filiale Tesla Motors Canada, a déposé un brevet international sur la nouvelle composition chimique de ses batteries Li-ion.

Tesla dépose un brevet pour accélérer sur les batteries Li-ion

Ce brevet international est intitulé « dioxazolones et sulfites de nitrile comme additifs d’électrolyte pour les batteries au lithium-ion ». Dans cette demande de brevet, nous pouvons lire que : « notre brevet couvre les nouveaux systèmes de batteries avec moins d’additifs d’électrolyte opérationnels qui peuvent être utilisés dans différentes applications de stockage d’énergie, par exemple, dans les véhicules et le stockage sur réseau. Plus précisément, ce brevet inclut les systèmes d’électrolyte additif qui améliorent la performance et la durée de vie des batteries lithium-ion, tout en réduisant les coûts d’autres systèmes qui dépendent de plus ou moins d’additifs ».

Dans les documents déposés, Tesla précise que les nouveaux mélanges de deux additifs dans un solvant d’électrolyte peuvent être utilisés avec des composés de lithium-nickel-manganèse-cobalt. Ce solvant est déjà utilisé dans de nombreux véhicules électriques, mais pas chez Tesla. Vraisemblablement ce sera le cas pour les Tesla Model 3 qui seront fabriquées en Chine. Une technologie utile à la fois dans les batteries des véhicules, mais aussi pour le stockage sur le réseau.

Tesla met le paquet sur les batteries. Déjà en octobre, l’entreprise rachetait Hibar Systems, un fabricant de batteries électriques pour gagner en performance et en autonomie. La société d’Elon Musk veut devenir totalement autonome avec cette acquisition et améliorer un peu plus les capacités des batteries de ses véhicules. Ce brevet en est la première illustration. En effet, avant que Tesla ne décide de racheter Hibar Systems, l’entreprise canadienne travaillait sur un système de production de batteries lithium-ion “à grande vitesse”. Un projet qui a vraisemblablement suscité l’intérêt d’Elon Musk. Le projet semble être bien enclenché.

L’UE aussi s’intéresse aux batteries Li-ion

Les batteries Li-ion seront bientôt sur le devant de la scène. Tesla n’est pas la seule entreprise à s’intéresser à cette technologie. La Commission européenne a récemment accepté que sept États membres engagent 3,2 milliards d’euros pour construire un “géant des batteries” au sein de l’Union, pour développer la conception des batteries Li-ion.

Margrethe Vestager commissaire européenne à la Concurrence et au Numérique et vice-présidente de la Commission européenne, a déclaré que : “l’aide autorisée permettra de garantir que ce projet important ira de l’avant sans fausser indûment la concurrence”. Les États membres impliqués dans le projet sontl’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne, la Belgique, la Suède et la Finlande.