Voilà maintenant à peine plus d’un mois que l’achat de Fitbit par Google, et ce pour pas moins de 2,1 milliards de dollars, a été annoncé. Déjà, Google voit son achat faire l’objet de deux demandes d’enquête pour des questions de confidentialité et de protection de données.

Google est dans le viseur de deux agences publiques américaines

Alors que l’annonce de l’achat est encore récente, la surveillance est déjà activée autour de Google et maintenant de Fitbit. En effet, le département de justice américain et la Federal Trade Commission suivent la fusion avec attention.

Le département de justice américain a d’ailleurs déjà une enquête en cours à propos de Google, concernant ses pratiques anti-concurrentielles. Il se pourrait donc que l’agence publique américaine voie son enquête élargie afin d’englober cette fusion avec Fitbit.

Plusieurs organismes donnent l’alerte

Le centre de la démocratie digitale, mais aussi l’action publique des citoyens et des consommateurs ont donné l’alerte, notamment auprès de la FTC, la Federal Trade Commission : ils conseillent à la commission de bloquer, et donc d’empêcher la fusion de Google et Fitbit. Dans leur lettre adressée à la FTC, ils écrivent “si l’acquisition est approuvée, Google poursuivra la consolidation de son pouvoir de monopole sur internet”. Cherchant ainsi à démontrer que l’entreprise en sait déjà plus que n’importe qui sur les utilisateurs, et que le géant américain ne devrait donc pas être autorisé à ajouter cette entreprise à sa liste de sources de données.

Comme le montre la lettre envoyée à la FTC, ce rachat suscite des interrogations quant à la préservation des données relatives à la santé, faisant plus largement référence à la protection des données, et au respect de la vie privée des détenteurs de produits Fitbit.
Bien que Google et Fitbit aient annoncé, il y a un mois, que les données sur la santé et le bien-être des utilisateurs de Fitbit ne seraient pas utilisées à des fins publicitaires, cela ne suffit visiblement pas à convaincre.