Après avoir annoncé en août dernier son lancement d’une nouvelle génération de puces WI-FI 6, aujourd’hui Qualcomm, une société américaine spécialisée dans la conception et la mise en place de solutions de télécommunications annonce son lecteur d’empreintes à deux emplacement, qui utilise toujours des ondes sonores.

Qualcomm annonce le 3D Sonic Max

L’entreprise américaine Qualcomm a annoncé aujourd’hui sa deuxième version de capteur d’empreinte digitale à ultrasons intégrés. Le principal objectif de Qualcomm avec le 3D Sonic Max est de résoudre tous les problèmes connus par le passé avec sa première génération de capteurs. Ainsi, son capteur qui est 17 fois plus grand que le 3D Sonic Original est d’une taille suffisamment importante pour lire deux empreintes digitales en même temps.

La taille du nouveau capteur est également un engagement pour la sécurité. En effet, selon Alex Katouzian, le vice-président et directeur général de la téléphonie mobile chez Qualcomm, le nouveau 3D Sonic Max devrait éviter les problèmes liés à la taille de son écran, et sera en mesure de scanner une empreinte digitale de façon bien plus nette. Ce nouveau lecteur d’empreintes devrait donc, à la fois faciliter et sécuriser le déverrouillage d’un téléphone.

Si l’authentification à deux empreintes ne serait pas obligatoire par défaut, il semblerait qu’elle puisse être une mesure de sécurité supplémentaire pour accéder à certaines parties de votre mobile, comme par exemple l’application de votre banque ou des mails professionnels.

Une commercialisation d’ici l’année prochaine

Samsung pourrait être le premier client de Qualcomm en ce qui concerne la technologie du 3D Sonic Max. En effet, le fabricant a d’ores et déjà utilisé le Sonic 3D pour ses modèles phares tels que le Galaxy S10 et le Note10+. Il serait ainsi tout à fait logique que Samsung soit le premier intéressé par le travail de Qualcomm.

La technologie devrait pouvoir être commercialisée dès l’année prochaine, et on peut dès à présent espérer que cette technologie inspire la concurrence, et que la sécurité soit donc revue à la hausse chez d’autres fabricants également.