Bill de Blasio, maire de New York, a vivement réagi face à l’arrivée du robot de livraison autonome de FedEx dans les rues de la ville. Aucune autorisation n’avait été délivrée et comme vous pourrez le constater avec ce tweet, le message envoyé semble très clair : les robots autonomes n’ont pas leur place à New York.

Les robots autonomes inquiètent les autorités de la ville

Le SameDay Bot, nom du robot de Fedex, a pour mission principale de répondre à un besoin précis : livrer le jour où le client a effectué son achat, du magasin jusqu’à son domicile. C’est ce qu’on appelle la politique de la dernière minute. Ce petit robot autonome est comparable à une glacière sur roues. Il est doté de caméras et de systèmes informatiques qui l’aident à détecter et à éviter les obstacles lors de ses déplacements sur les trottoirs ou sur les chaussées. Enfin, il n’avance pas à plus de 10 km/h.

Vous l’aurez compris, SameDay Bot doit très prochainement se promener dans les rues des grandes villes américaines pour livrer les commandes des clients pressés. C’est justement le cas à New York en ce moment-même. Oui mais voila, il se trouve que les autorités de la ville n’ont jamais autorisé FedEx à faire circuler son robot dans les rues de New York et ont été stupéfaites de le croiser malgré cela.

New York n’a jamais délivré d’autorisation à FedEx

FedEx a déclaré à TechCrunch que ses robots autonomes étaient là uniquement pour une soirée d’avant-première dans le cadre de son événement Small Business Saturday. Une manière de préciser que cette expérimentation ne fait pas l’objet d’un test officiel. Pourtant, cette brève apparition aura suffi aux autorités de la ville pour manifester leur mécontentement. Le maire et ses équipes sont fermement opposés à ces nouveaux moyens de livraison. Ils estiment que les robots de livraison autonome pourraient voler des emplois destinés aux humains et que ce n’est pas une bonne chose.

La personne en charge des transports pour la ville de New York a directement écrit à FedEx pour que l’entreprise cesse sur le champ de faire circuler ses robots autonomes. Le courrier précise que tous les véhicules circulant sur les routes de la ville doivent faire l’objet d’une autorisation spéciale et qu’ils doivent être immatriculés. D’autres villes comme San Francisco ont pourtant accepté que des robots autonomes circulent librement dans le cadre de tests. En août, Postmates obtenait un permis pour tester ses robots dans la ville californienne.