Après des rumeurs, nous savons depuis un mois que Google est désormais l’heureux propriétaire de Fitbit. L’entreprise a en effet déboursé quelque 2,1 milliards de dollars pour s’offrir le fabricant d’objets connectés. Des rumeurs évoquaient que Facebook avait aussi été intéressé : c’est désormais confirmé !

Deux entreprises qui aiment les données sur le dossier de rachat de Fitbit

Aux yeux de Facebook, aujourd’hui, c’est perdu : Fitbit s’est vu offrir 2,1 milliards de dollars pour son rachat et la vente a été validée du côté du constructeur d’objets connectés, autant que de celui de Google.

Mais Facebook aurait sans doute aimé ajouter Fitbit à ses cordes, c’est d’ailleurs en ce sens que Mark Zuckerberg et James Park, le PDG de Fitbit ont dîné ensemble le 11 juin dernier. Le repas s’est accompagné d’une discussion sur les wearables et le champ des possibles autour de ces objets. Cela avant qu’un nouveau dîner ait lieu début juillet. Visiblement, Facebook portait un vif intérêt à Fitbit, mais n’a pas su se montrer suffisamment généreux.

Si aucun détail n’a été communiqué quant aux échanges avec Google, l’avantage de ce dernier semble bien d’avoir su proposer à Fitbit 7,35$ par action achetée, soit une offre totale à 2,1 milliards de dollars. Facebook, de son côté, avait fait sa proposition maximale à 7,30$, une offre inférieure à celle de Google donc.

Facebook et Google penseraient-ils à s’engager dans le développement de wearables ?

Au-delà de l’achat de Flitbit, les deux intéressés sont des entreprises apprécient les données personnelles. Il apparaît que dans les deux cas, ces données étaient une source d’intérêts pour les deux parties, mais aussi un véritable enjeu pour les propriétaires de produits Fitbit.

Il est cependant possible de se demander aussi si les deux entreprises souhaiteraient, aujourd’hui, s’investir dans le domaine des wearables. Et bien, le nouvel objectif est donc fixé du côté de Google : avec ce rachat, le géant américain aimerait pouvoir concurrencer la montre d’Apple et surtout, agrandir son catalogue d’objets connectés.

Du côté de Facebook, il semblerait que Mark Zuckerberg soit vivement intéressé par le secteur, penserait-il à se diversifier dans le domaine ? Pour l’heure, impossible de confirmer ou non cette idée, cependant, il semble évident que le patron du réseau social pourrait avoir envie de relier des objets à ses outils. Il pourrait ainsi proposer au public des technologies actuellement appréciées.