Dans le cadre de la restructuration engagée par SoftBank, WeWork va être contraint de laisser 20% de ses effectifs sur le carreau. Le géant du coworking cherche à réduire ses coûts par tous les moyens. 2 400 salariés vont être licenciés.

2 400 salariés sur le carreau

À la fin du mois d’octobre, nous apprenions que SoftBank s’emparait de 80% du capital de WeWork en injectant 8 milliards de dollars, soit 7,2 milliards d’euros. Le géant du coworking a connu quelques mois tumultueux ces derniers temps. En effet, l’entreprise a tenté de faire son entrée en bourse cet été mais ce fût un échec cuisant. Si des fonds ne rentraient pas très vite, WeWork pouvait se retrouver en grande difficulté. Le géant du coworking aurait pu manquer de trésorerie dès la fin du mois de décembre.

Aujourd’hui, dans le cadre de cette restructuration, WeWork annonce qu’il doit se séparer de 20% de son effectif : 2 400 salariés. Ces départs forcés étaient prévus depuis longtemps mais nous pouvions penser qu’avec l’arrivée de SoftBank, une autre stratégie serait définie. Sous l’égide de l’anion CEO, Adam Neumann, WeWork diversifiait son activité dans différents domaines, notamment dans la création d’écoles école ou encore dans la gestion d’immeubles résidentiels. Ces activités ne sont pour le moment pas rentables et SoftBank estime que la rentabilité est la priorité de l’entreprise. Un porte-parole de l’entreprise a précisé que :

« Dans le cadre de notre recentrage sur le cœur de métier de WeWork, le coworking, et comme nous l’avons déjà fait savoir à nos employés, l’entreprise doit procéder à des licenciements nécessaires pour devenir rentable. Cette réduction de l’effectif touche environ 2 400 employés à l’échelle mondiale. Ils recevront des indemnités de départ, des avantages sociaux et d’autres formes d’aide pour faciliter la transition de leur carrière ».

Une restructuration pour stopper l’hémorragie

En réalité les licenciements ont commencé il y a des semaines à travers le monde entier et se sont poursuivis cette semaine aux États-Unis. Le 30 juin, l’entreprise comptait 12 500 salariés. Les deux directeurs actuels, Artie Minson et Sebastian Gunningham, doivent également être remplacés. Les principaux départements de l’entreprise touchés par cette restructuration sont ceux du design et de la technologie. Au troisième trimestre de cette année, WeWork a perdu la somme record de 1,25 milliard de dollars. SoftBank veut stopper l’hémorragie.