Une récente étude de l’OCDE (l’organisation de coopération et de développement économiques) fait la lumière sur les données publiques partagées par les gouvernements. 34 pays ont été passés au peigne fin et la France s’en sort particulièrement bien. En effet, après la Corée du Sud, notre gouvernement est celui qui partage le plus de données publiques.

La France partage ses données publiques

Avec un score de 0,89, nous nous positionnons juste derrière la Corée du Sud (0,94), mais devant le Canada et le Japon. Les mauvais élèves de ce classement sont l’Autriche, la Suède et la Lituanie. Le libre accès aux données publiques est un véritable enjeu d’avenir. Depuis le 7 octobre 2016, la loi n°2016-1321 a été approuvée en France. Elle a permis de poser les bases d’une transparence nécessaire dans le monde numérique.

Cette dernière crée une obligation de publication en ligne gratuite de certaines informations publiques et consacre également le principe de libre réutilisation des données publiques. C’était une étape particulièrement importante pour devenir une république numérique. Aujourd’hui, le classement des l’OCDE met en valeur les actions développées par le gouvernement pour aller dans ce sens.

Un portail dédié pour accéder aux données

Rendre la data gouvernementale accessible à tous est essentiel. Toutes les parties prenantes peuvent y accéder : particuliers comme entreprises. Cela permet clairement de contribuer à l’amélioration des politiques publiques. En France, nous avons un portail dédié, baptisé data.gouv.fr. Sur ce site internet, toutes les données publiques sont rassemblées : pollution de l’air dans les écoles, cessions immobilières de l’État français, cadastre, répertoire national des élus… Vous avez quasiment accès à toutes les données publiques.

Parmi les autres données accessibles au grand public, nous retrouvons aussi des documents relatifs à la gestion du domaine privé de l’Etat et des collectivités territoriales, à l’exception des actes notariés. Notons que les codes sources des logiciels utilisés par les administrations sont aussi consultables. Les bénéfices sont nombreux : transparence de l’action publique, développement de nouveaux services ou amélioration de l’existant, démocratie participative… Ces données permettent donc à tout un chacun d’effectuer des analyses, de prendre des décisions basées sur des chiffres afin de mener des actions diverses, comme le développement de nouveaux produits et services.