L’IEA vient de présenter ses prévisions annuelles mondiales concernant l’industrie, les Perspectives de l’énergie (WEO). Elle explique que l’énergie solaire doit être au coeur de notre consommation pour répondre positivement aux objectifs environnementaux fixés. Son impact pourrait être plus fort que les changements de comportement au niveau de la consommation.

Une énergie solaire dominante en 2035

Avec une consommation qui devrait augmenter de 1,3% par an en suivant le rythme actuel, il est urgent d’agir pour répondre à de nouveaux objectifs. Les politiques souhaitent ramener cette consommation à 1%, l’énergie solaire serait donc l’angle d’attaque pour tente à ce chiffre. Au sein de la consommation globale, l’énergie solaire fournira la moitié, et le reste sera partagé entre le gaz de schiste, le pétrole et le charbon.

L'énergie solaire devrait être dominante d'ici 2035.

©IEA

Néanmoins, cet objectif n’est réalisable qu’avec des politiques engagées et qui tiennent leurs promesses. La consommation en énergie étant passée de 20,4 gigatonnes de CO2 en 1990 à 33,2 gigatonnes en 2018, l’IEA appelle à la mobilisation au risque de voir notre écosystème irrémédiablement détruit.

Des changements insuffisants face à l’urgence climatique

Certains acteurs ont cependant fait entendre leurs mécontentements face aux prévisions de l’IEA. Nombreux trouvent l’échéance proposée par l’IEA trop longue par rapport à l’importance de la crise environnementale. Le choix de l’énergie solaire ne convient pas non plus, cette énergie fait directement écho aux choix des politiques et résonnent comme un soutien plutôt qu’à un véritable changement.

Le rapport souligne également que les efforts individuels n’apporteraient pas l’impact nécessaire au changement. Ce dernier doit être pratiqué à grande échelle pour obtenir les résultats visés. Certaines entreprises tentent d’améliorer leurs engagements, Air France a par exemple décidé de compenser son empreinte carbone. Le climat doit aujourd’hui être une priorité, l’IEA le souligne vivement dans son rapport.