À l’occasion de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire, le président de la République française, Emmanuel Macron a décidé de prendre la parole sur un média peu conventionnel : Snapchat. C’est donc sur le réseau social plébiscité par la jeune génération, que le président a souhaité toucher les adolescents et les sensibiliser face au harcèlement.
Cette prise de parole n’est pas anodine et vise à mettre le doigt sur un sujet d’actualité qui détruit parfois la vie des ados et préados.

Tour d’horizon du cyber-harcèlement

Avant d’entrer dans les détails, mettons nous d’accord sur le thème de cyber-harcèlement.
Également connu sous le nom de cyber-intimidation, le cyber-harcèlement consiste à “harceler une personne par des propos ou comportement répétés ayant pour objet ou effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une par une altération de sa santé physique ou mentale”.

Dans une enquête réalisée en début d’année par Opinion Way et 20 Minutes, on apprenait que 53% des 18 – 30 ont déjà subi au moins une situation de cyber-violence sur les réseaux sociaux. Le réseau social Facebook est d’ailleurs cité à 81% comme la plateforme facilitant le harcèlement en ligne.
À titre d’exemple, en octobre dernier, une star de la K-pop, Sulli a mis fin à ses jours suite à une campagne de cyber-harcèlement intense, notamment sur les réseaux sociaux et Instagram.

Quelles solutions existent ?

Pour faciliter le quotidien des parents, les réseaux sociaux, sur lesquels les jeunes passent beaucoup de temps ont lancé diverses initiatives à l’instar d’Instagram par exemple. Le réseau social a récemment lancé une nouvelle fonctionnalité afin de protéger les utilisateurs face à la cyber-intimidation. Un filtre anti-harcèlement, qui se base sur le machine learning et permet d’analyser le contenu publié et surtout pénaliser ceux qui atteignent un utilisateur.

Il existe également des applications de contrôle parental. Certaines ont d’ailleurs fait de la cyber-intimidation un pilier à l’exemple de Famisafe.
Ces applications permettent de suivre la localisation des enfants, mettre en place des limites d’utilisation sur le smartphone ou encore alerter les parents, lorsque les enfants tombent sur du contenu inapproprié ou bien qu’un risque de cyber-intimidation est identifié. Les parents peuvent aller jusqu’à définir des mots clés et peuvent recevoir une notification, dès que l’enfant reçoit quelconque contenu en rapport avec les mots définis.

logiciel de surveille antiharcèllement

Fonction anti-harcèlement de Famisafe: avertissement de texte et d’image

Sans surprise les écoles doivent également être vigilantes face au harcèlement. Avant d’être en ligne, il est commun que le harcèlement et l’intimidation se développent dans un premier temps dans les cours d’école, et se poursuivent à la fin de la journée en ligne.