Si Nike mise aujourd’hui sur les technologies pour valoriser l’expérience de ses clients, le fabricant avait mis du temps, en 2017, avant d’accepter de voir ses produits mis en vente sur le site du géant Amazon. Face à une baisse des ventes et à une concurrence grandissante, notamment celle d’Adidas, Nike avait fini par céder. Mais c’était sans compter sur l’arrivée du nouveau patron de la marque, qui change tous les plans, comme nous l’apprend Engadget.
Se positionner pour écarter les contrefaçons
Un partenariat avait été établi en juin 2017 entre Nike et Amazon. Les principaux objectifs de cet accord étaient de donner un coup de boost aux ventes de la marque, mais aussi de faire le tri pour écarter les contrefaçons des produits Nike de la vente. Grâce à ce partenariat, les ventes via un quelconque intermédiaire étaient aussi réduites à néant : Nike ne les acceptait plus. Cependant, deux ans après, la marque revient sur cette décision, et met ainsi fin au partenariat.
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Reprendre la main sur les ventes directes
Alors même que les ventes sur internet représentaient 15% de son chiffre d’affaires, Nike a fait le choix, et pris le risque, de repasser uniquement à la vente directe. Cette décision naît alors que la stratégie de la marque évolue, depuis l’annonce d’un nouveau patron en 2020. En effet, dès le premier janvier prochain, John Donahoe, ancien patron d’eBay, prendra la tête de l’entreprise.
Une chose semble certaine : le futur directeur n’a peur de rien. Tandis qu’il prépare sa prise de commandes depuis son arrivée il y a quelques semaines seulement, il a déjà mis en place, et déployé, un plan de restructuration qui vise à faire de la vente directe son moteur de croissance.
Un coup dur pour Amazon
Du côté d’Amazon, le retrait de Nike est une véritable perte, qui pourrait rapidement se traduire en manque à gagner. Cela, alors même que le géant de l’e-commerce fait face à quelques problèmes, étant en pleine période de défiance quant à ses pratiques. En effet, Amazon a récemment été critiqué pour avoir vendu des produits périmés, et d’autres contrefaits, comme l’indique Capital. Ceci alors même que la société préparerait un programme anti-contrefaçons.