Alors que certains pensent déjà que l’avenir des voitures électriques est compromis à cause de leur faible autonomie, cet ancien officier de la Royal Navy pourrait bien les faire changer d’avis. En effet, l’homme originaire de Grande-Bretagne vient de dévoiler une batterie électrique qui permettra aux conducteurs de rouler sur plus de 2 400 kilomètres sans avoir besoin de se recharger.

Une autonomie de 2 400 kilomètres

Cette invention pourrait bien changer radicalement la face du monde des véhicules électriques. En effet, cette nouvelle batterie électrique serait capable d’alimenter des bus, des camions de transport et même des avions. Autre point important : elle peut également être facilement recyclée, et c’est un détail qui change tout par rapport aux batteries actuelles.

L’ingénieur britannique à l’origine de l’invention vient de signer un contrat de plusieurs millions d’euros avec Austin Electric une société d’ingénierie qui travaille essentiellement sur les batteries électriques pour véhicules. La fabrication de sa batterie va donc pouvoir démarrer.

C’est grâce à une subvention de 125 000 euros délivrée par l’Advanced Propulsion Centre, qu’il a pu développer cette technologie. Ensuite, son invention a été validée par deux universités françaises. Il a toujours été passionné par l’écologie et dans ses différentes fonctions et a sans arrêt cherché à mettre en œuvre des moyens alternatifs pour réduire sa consommation d’énergie.

Une nouvelle révolution industrielle est-t-elle à prévoir ?

Pour Danny Corcoran, le CEO d’Austin Electric : « cette nouvelle technologie change la donne. Je suis convaincu qu’elle peut contribuer à déclencher la prochaine révolution industrielle. Les avantages par rapport aux batteries traditionnelles sont énormes ». Pourtant, il y a 2 ans, Trevor Jackson avait failli été exclu d’une prestigieuse conférence qui se tenait à l’ambassade britannique de Paris. Sous la pression des constructeurs automobiles, le ministère des Affaires Étrangères a bien failli céder, mais ce ne fût pas le cas. Grâce à la récente signature avec Austin Electric, sa batterie pourrait enfin se démocratiser.

C’est indéniable : la mobilité électrique apparaît aujourd’hui comme la seule solution viable pour contenir le réchauffement climatique. Oui, mais ce n’est pas si simple. À l’instar du début du web, les constructeurs sont nombreux et les services existent mais pas encore l’infrastructure du réseau. D’après une étude réalisée par Blackrock et Bloomberg New Energy Finance : les ventes de véhicules électriques devraient passer de 1,1 million (en 2019) à 60 millions à horizon 2040. Aucun doute : cette nouvelle batterie pourrait bien contribuer à l’explosion du marché.