En 40 ans d’existence, c’est la première fois que Microsoft se lance dans une telle aventure. L’entreprise américaine >vient d’investir la somme de 1,5 million de dollars (1,34 million d’euros) dans une ferme du futur. Objectif : innover pour inventer la ferme de demain.

Une ferme autonome pour un meilleur rendement

Le marché des fermes intelligentes est en pleine expansion. Les usages des agriculteurs sont en train d’être bouleversés par l’avènement des nouvelles technologies et l’augmentation du nombre d’habitants sur Terre. Une agriculture raisonnée et intelligente est en train d’émerger.

Par cet investissement, Microsoft espère y contribuer en créant une ferme autonome. Le projet en question se trouve dans le Dakota du Nord et se nomme « Grand Farm« . Microsoft en sera le principal investisseur et mettra à disposition des salariés du groupe et des technologies qui pourraient permettre de faire progresser le projet.

L’objectif semble assez clair : Microsoft veut créer une ferme totalement autonome grâce aux nouveaux systèmes d’intelligence artificielle dans le but d’améliorer les performances des fermes. « Grand Farm » a 3 ans pour faire ses preuves et tenter de répondre aux grands défis agricoles de notre siècle.

Les nouvelles technologies ont du mal à pénétrer le monde agricole. Microsoft cherche encore sa place dans le monde des « fermes intelligentes ». En 2050, nous aurons besoin de 70% de nourriture de plus qu’aujourd’hui. Les experts du sujet estiment qu’il est indispensable que nous trouvions de nouvelles manières de produire.

Des solutions alternatives existent déjà

Avec l’avènement de l’agriculture verticale, le monde agricole vit une petite révolution depuis quelques années. Dans les faits, l’agriculture verticale consiste à cultiver des plants dans des structures ayant une faible emprise au sol au sein d’environnements fermés et contrôlés. L’objectif d’une telle démarche ? Produire plus en consommant moins de ressources,  tout en exploitant des zones urbaines.

En juin des chercheurs du Civil and Environnemental Engineering (CEE), publiaient une découverte intéressante à ce propos. Grâce à l’introduction de nanoparticules, ils pensent avoir découvert un nouveau moyen d’acheminer des produits agro-chimiques, des feuilles aux racines d’une plante. Depuis plusieurs années déjà, bon nombre d’ingénieurs travaillent pour innover et tenter d’inventer le modèle de l’agriculture de demain.