Selon une étude menée par Avast, les deux tiers des Américains âgés de 3 à 14 ans utilisent un smartphone. Dès leur plus jeune âge, les enfants ont accès à un téléphone portable, une tendance également observée en France. En effet, d’après une étude réalisée par Médiamétrie et publiée par la Mobile Marketing Association (MMA), 37% des enfants possèdent un smartphone à 12 ans.

Les jeunes se servent de leur téléphone pour se connecter à une multitude de contenus et à des personnes qu’ils n’auraient pas rencontrées dans des conditions normales. Du fait de l’utilisation répandue des smartphones chez les enfants et les adolescents, les parents sont confrontés à de nombreux problèmes pour les protéger tout au long des différentes phases de l’enfance. Soyons réalistes : ils ne sont pas bien équipés pour relever seuls ces défis, car la technologie continue d’évoluer ; le fait de se munir des outils nécessaires pour bien protéger ses enfants peut permettre de retrouver une certaine sérénité. Pour cela, les opérateurs sont les mieux placés car ils mettent à disposition des familles un réseau par lequel elles peuvent se connecter et, dans de nombreux cas, l’appareil via lequel elles se connectent. Non seulement ces différents moyens aident les parents, mais ils constituent aussi un précieux support qui permet d’aborder avec leurs enfants la problématique de la sécurité.

Garder l’œil ouvert

En général, les intérêts et le comportement des enfants sont liés à leur âge. Les plus jeunes sont curieux, mais ils ne peuvent explorer Internet sans leurs parents. À mesure qu’ils atteignent l’adolescence, leur curiosité évolue. Ils commencent à devenir plus indépendants et cherchent à élargir leurs horizons ainsi qu’à établir de nouveaux liens sociaux. La pression sociale les incite d’ailleurs à utiliser des applications et des services « cool », et le risque de transposer des rencontres digitales au monde réel augmente. Dès lors, il devient plus difficile pour les parents de surveiller le comportement en ligne de leurs adolescents. Les smartphones offrent plus d’intimité, alors que l’ordinateur à la maison permettait de mieux connaître leurs activités.

Les parents doivent en permanence rester vigilants sur le contenu auquel les enfants en bas âge accèdent sur un smartphone, et ce d’autant plus avec les plus jeunes. Ces derniers sont en effet davantage exposés au risque de tomber accidentellement sur des contenus inappropriés et de discuter en ligne avec des personnes potentiellement dangereuses sans le savoir. Selon l’étude d’Avast, parmi les enfants âgés de 3 à 14 ans aux États-Unis qui utilisent un smartphone, près des deux tiers (58,5%) ont accédé à du contenu pour adultes et environ un tiers a accédé à du contenu Web qui montrait ou encourageait la violence (32,1%).

En grandissant, les enfants passent encore beaucoup de temps sur leur téléphone, mais ils commencent généralement à sortir plus souvent lorsqu’ils acquièrent leur indépendance et désirent rencontrer des gens dans la vraie vie ; qu’il s’agisse d’amis ou de personnes avec lesquelles ils ont discuté en ligne. Les parents ne se préoccupent donc plus essentiellement de la problématique du contenu, mais plutôt de l’endroit où ils se trouvent.

Il existe une multitude d’applications de contrôle parental. Toutefois, l’étude révèle que seulement 28,7% des parents en utilisent une, et 11,8% n’ont même pas connaissance de l’existence de ce type de service. Le large éventail d’applications à disposition des parents peut sembler déroutant. Ils doivent veiller à ce que l’application soit développée par une entreprise en qui ils peuvent avoir confiance pour offrir un service de qualité et abordable. Il est également important de s’assurer qu’elle puisse les accompagner dans les différentes étapes que traversent leurs enfants, qu’ils aient 3 ou 17 ans.

Même si les parents trouvent une solution qui leur convient, ils doivent quand même s’inquiéter du fait que leurs enfants technophiles désinstallent ou contournent les contrôles parentaux mis en place. Environ trois parents sur dix (29,2%) interrogés ont déclaré qu’ils pensaient que leurs enfants supprimeraient l’application s’ils la trouvaient sur l’appareil qu’ils utilisent.

Les opérateurs à la rescousse

Lorsqu’ils choisissent un fournisseur de services mobiles, les clients recherchent un opérateur en qui ils peuvent avoir confiance et qui leur offre tout ce dont ils ont besoin, dans un seul forfait. Il est donc logique que les opérateurs proposent la possibilité d’acheter ou de souscrire directement des fonctions de contrôle parental. Les parents n’ont donc plus à faire des recherches pour trouver de telles applications, ce qui leur permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment pour eux : leurs enfants. De plus, les fournisseurs devraient informer leurs clients de manière proactive, car un certain nombre d’entre eux n’ont peut-être même pas connaissance de l’existence des services de contrôle parental.

Il est par ailleurs important que ces applications comprennent des fonctionnalités que les parents peuvent adapter selon leurs besoins. Être capable de filtrer le contenu auquel leurs enfants peuvent accéder et à quel moment, avoir la possibilité de les localiser, savoir ce qu’ils sont en train de faire et ce qui les intéresse font partie des principales attentes d’une application de contrôle parental aujourd’hui.

Les smartphones peuvent certes contribuer à l’éducation et au divertissement, mais ils donnent également aux enfants l’opportunité d’accéder à des contenus et à des personnes qui ne sont pas forcément adaptés. Les fournisseurs de télécommunications ont dès lors un rôle à jouer pour aider les familles en offrant aux parents la possibilité de gérer et de protéger l’expérience des plus jeunes sur mobile.