Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance fait un grand pas en avant. En effet, l’UNICEF vient d’annoncer qu’elle pouvait désormais recevoir des dons sous forme de monnaie virtuelle grâce à la création d’un Fonds en cryptomonnaies. Du Bitcoin et de l’Ether peuvent désormais être transférés en guise de dons vers l’agence des Nations unies.

Une démarche transparente du début à la fin

Ce Fonds en cryptomonnaies sera utilisé pour financer des projets qui amélioreront les conditions des enfants du monde entier. Pour Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF : « c’est une initiative nouvelle et passionnante pour notre organisation ». Avec cette mesure, l’UNICEF devient la première organisation des Nations Unies à accepter les cryptomonnaies.

Bonne nouvelle : grâce à ce nouveau mode de fonctionnement, les donateurs seront probablement en mesure de suivre leur contribution pour savoir comment elle est reversée aux organisations caritatives. Depuis septembre 2018, les français peuvent déjà réaliser des dons en cryptomonnaies. Désormais c’est une réalité pour le monde entier.

Voilà comment ça va se passer : lorsque l’UNICEF recevra un don dans un format de monnaie virtuelle, il ne sera pas encaissé dans le but d’être échangé contre une devise réelle. Au lieu de cela, l’UNICEF dit qu’elle conservera le Bitcoin ou l’Ether dans sa forme originelle puis l’enverra directement à une association pour qu’elle puisse en bénéficier. Grâce à cette méthode, l’ensemble du processus reste parfaitement transparent aux yeux du donateur. L’UNICEF espère que ce système pourra convaincre davantage de personnes.

Quid de la volatilité des cryptomonnaies ?

L’une des caractéristiques des cryptomonnaies qui pourrait poser problème est sa volatilité. Leur valeur peut évoluer très rapidement. Pour palier ce problème, l’UNICEF a précisé que les cryptomonnaies seront utilisées uniquement sur des projets à court terme. Parmi les exemples cités par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, nous retrouvons par exemple l’achat de moustiquaires pour les pays d’Afrique.

Aya Miyaguchi, directrice générale de la fondation Ethereum, considère que : « la fondation Ethereum est ravie de démontrer le pouvoir de ce que Ethereum et la technologie blockchain peuvent faire pour les communautés du monde entier ».