Parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, la prochaine console de Sony s’appellera bien la Playstation 5. D’après le communiqué du 8 octobre de Sony, la PS5 devrait sortir aux alentours des fêtes de fin d’années de 2020, soit la même période que la sortie de la nouvelle Xbox. La guerre des consoles redémarre avec la 9e génération, pour le plus grand bonheur des gamers !

L’absence de Sony au dernier E3 en avait intrigué plus d’un, Microsoft en avait profité pour dévoiler sa prochaine Xbox, pour le moment nommé Xbox Scarlett. Depuis Sony s’est bien rattrapé en multipliant les annonces. Ce 8 octobre Jim Ryan n’a pas uniquement dévoilé le nom et la date de sortie de la PS5, deux informations sans surprise, il a aussi donné quelques détails techniques.

Il a tout d’abord abordé ce que seront les futures manettes de la PS5, les dualschock 5 si nous suivons la logique de Sony. Le nom n’a pas été confirmé. Deux grandes nouvelles tout d’abord, elles seront enfin équipées d’un connecteur USB Type-C et leurs autonomies se verra améliorées par rapport aux Dualschock 4. Jim Ryan a également annoncé qu’elles auront des « triggers adaptatifs », R2 et L2 devraient offrir un niveau de résistance différent selon, par exemple, le type d’arme utilisée dans son jeu par les futurs joueurs. Dans un même souci d’immersion, la manette va être équipée de moteurs haptiques. Cette technologie doit permettre de mieux ressentir la texture du terrain sur lequel doit évoluer votre personnage.

Lors de l’IR Day, le 21 mai 2019 Sony avait livré les premières caractéristiques de sa machine. Une technologie audio 3D, le support ray-tracing, un processeur AMD basé sur le matériel Radeon Navi, des jeux proposés sur des disques 100go pour un lecteur Blu-Ray 4k et l’intégration d’un SSD. Ce SSD doit significativement réduire les temps de chargement. En mai Sony a présenté Spider-Man en accéléré sous PS4, 8s de temps de chargement, et sous PS5 1s seulement. Le SSD doit aussi permettre de réduire la taille des jeux, la vitesse permettant aux développeurs de moins multiplier les éléments du jeu. La PS5 doit également introduire la rétrocompatibilité attendue par tous les joueurs. Enfin, ce qui ne mange pas de pain par les temps qui court, Sony a introduit une option économie d’énergie. Selon eux, si un million d’utilisateurs l’utilisent l’énergie économisée sera équivalente à celle de 1 000 foyers américains.

Sony a apporté d’autres informations depuis. L’interface de la PS5 doit être totalement remaniée pour introduire des fonctions sociales. Il sera, par exemple, possible de rejoindre directement, depuis l’interface, une campagne solo en cours ou un match multijoueur.

La PS5 s’est donc, déjà, beaucoup mise à nu. Plusieurs choses restent cependant à découvrir. Le design, malgré les inévitables fuites, n’a pas encore été dévoilé. Du côté de la VR, peu d’information a été dévoilée. Les capacités de stockage de la console représentent la dernière inconnue. Non négligeable quand nous devons installer tous ses jeux pour en profiter. Sony a donc largement assouvi la curiosité des joueurs impatients.

Et s’il fallait déjà voir au-delà de la playstation 5 ? La 9e génération de console à venir est peut-être la dernière. Le cloud gaming pourrait bien faire disparaître notre bonne vieille console de salon. Pour rappel, le cloud gaming est une technologie qui permet de jouer aux jeux les plus récents, sur n’importe quel support, simplement grâce à la puissance de calcul de serveurs. Sony dispose de son propre service et fait même figure de pionnier dans le domaine. Playstation Now permet de jouer à plus de 600 jeux Playstation de toute génération pour environ 100 euros par an. Parmi eux des hits tels que GTA V, God of War ou Uncharted. Les deux éternels rivaux, Sony et Microsoft, ont signé en mai un partenariat sur le cloud gaming. Pour le moment ce partenariat est un simple échange de technologie pour contrer la future concurrence d’Amazon ou Google. Il est cependant légitime d’imaginer, dans un avenir moins éloigné que nous le pensons, les catalogues des deux géant du jeux vidéo réunis. Nous n’y sommes pas, mais il y a de quoi saliver.