Comme le rapporte Reuters, l’ambition des deux groupes est plutôt explicite : créer la plus grande société de tous les temps dans le domaine des jeux de pari en ligne. La transaction s’élève à près de 6 milliards de dollars, soit 5,46 milliards d’euros. Flutter Entertainment (anciennement Paddy Power) absorbe Pokerstars.
Flutter Entertainment veut devenir un leader incontesté
Cette fusion était particulièrement attendue par les experts du marché en raison de l’augmentation du nombre de parieurs en ligne et de l’assouplissement des réglementations aux États-Unis. En 2018, le marché des jeux en ligne représentait 4,7 milliards de dollars (4,28 milliards d’euros). Peter Jackson est le PDG de Flutter Entertainment. D’après les premières informations dont nous disposons, il devrait conserver son rôle malgré la fusion des deux groupes.
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Cette alliance a pour ambition de placer la société de jeux en ligne sur le devant de la scène internationale. Le groupe veut devenir la référence dans tous les domaines : les paris sportifs, les jeux de poker ou de sports. Le siège social du groupe s’installera à Dublin et sera coté en bourse à Londres. Les actionnaires de Paddy Power prennent 54,64 % de la nouvelle société. Le reste est détenu par les actionnaires de Pokerstars.
Le marché américain en ligne de mire
Aussi, un partenariat avec FOX Sports viendra renforcer le groupe dans le cadre de son développement aux États-Unis, notamment au sein de FanDuel, l’une des filiales de Flutter Entertainment. À partir de 2021, FOX Sports pourra même prendre des parts chez FanDuel, jusqu’à 18,5%. Pour Lachlan Murdoch, CEO de Fox Sports, ce partenariat est une aubaine : « nous sommes ravis de pouvoir étendre notre partenariat à FanDuel. Nous allons construire un véritable leader des paris sportifs aux États-Unis« .
Le développement mondial de Flutter Entertainment permettra aux clients d’une centaine de pays de pouvoir profiter de ses services. Actuellement, environ la moitié de ses revenus provient de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, 15 % de l’Australie, seulement 5 % des États-Unis et 31 % du reste du monde. Cette répartition va certainement évoluer dans les mois qui arrivent.