Une première version de Facebook Horizon sera lancée en 2020 a annoncé la branche de Facebook Oculus, spécialisée dans les logiciels et casques virtuels. L’utilisateur sera plongé dans un monde bien différent de Spaces, première expérience sociale en VR (réalité virtuelle) lancée en 2017.

Un monde social et virtuel, l’avenir selon le fondateur de Facebook

Grâce à un casque virtuel, les utilisateurs seront plongés dans un univers aux allures d’un cartoon, et présentant un mix entre le réseau social et le jeu vidéo. Chacun pourra personnaliser son Avatar, et pourra commencer d’oeuvrer sur une place centrale du village. De là, les utilisateurs seront réunis avec d’autres personnes (virtuelles) et pourront choisir leurs activités, comme se promener avec d’autres, créer des lieux, des objets, ou bâtir des communautés. Tout cela en ayant la possibilité de communiquer en direct bien entendu avec les autres usagers.

Monde virtuel donc, dans lequel chacun sera tenu d’agir en bon citoyen. Facebook prévient et anticipe les possibles débordements en mettant à disposition plusieurs outils. Ainsi un bouton sera mis à disposition pour s’isoler dans un espace personnel, et chacun pourra définir la distance maximum à laquelle les autres pourront approcher. Il sera possible de bloquer un utilisateur ou signaler un comportement non civique. Une page sera d’ailleurs consacrée à la « citoyenneté », donnant accès à des « guides humains » sur la plate-forme Horizon, nouveau pays virtuel des droits de l’Homme, apparemment.

Il faut dire que le fondateur de Facebook a de l’ambition, et prévoit même de façonner un monde à partir de ses souhaits pour l’avenir. C’est ainsi qu’il déclare que les casques permettant d’être présent à un endroit ou interagir avec votre entourage, pourront résoudre les inégalités : « Sur le plan économique, vous devriez pouvoir travailler où vous voulez et les casques que nous mettons au point, comme Oculus Quest, permettent la téléportation. Voici le monde dans lequel je veux vivre : un monde où chacun d’entre nous a les mêmes possibilités, sans être pénalisé par l’endroit d’où il vient. » Mark Zuckerberg, humaniste à ses heures.

Et d’ajouter qu’un « casque à 400 dollars permet de voyager dans le temps et dans l’espace », voulant ensuite rendre « cette technologie accessible à tous ».