D’après Reuters, la célèbre marque de montres connectées, Fitbit, serait en pleine discussion avec la banque d’investissements Qatalyst Partners, pour réfléchir à son propre rachat. Qatalyst Partners fait pression sur Fitbit depuis plusieurs semaines déjà, convaincu que la maison mère de Google, Alphabet, pourrait être intéressée pour une acquisition majoritaire.

Que se passe-t-il chez Fitbit ?

Pour les experts, la société Fitbit est prise au piège sur un marché très concurrentiel. En effet, le marché des montres intelligentes est en train d’exploser et Apple y contribue largement. Après la récente publication de ses chiffres trimestriels, Fitbit pourrait bien être décidée à chercheur un repreneur. Qatalyst Partners, la banque d’investissements qui travaille avec Fitbit a sous-entendu que des discussions étaient déjà bien engagées avec Alphabet.

Pourtant il y a quelques mois, Fitbit donnait l’impression d’être en pleine santé en s’associant avec le National Institutes of Health aux États-Unis pour faire avancer la recherche. En effet, dans le cadre du programme All of Us, la marque décidait d’aller encore plus loin dans son engagement pour la santé mondiale. Depuis janvier dernier, Fitbit offre la possibilité à ses utilisateurs de partager leurs données avec le programme de recherche pour tenter d’améliorer les résultats de l’enquête.

Pourquoi la société cherche-t-elle à se faire racheter ?

Et si Fitbit avait de bonnes raisons de vouloir vendre ? C’est certainement le cas. La société a beaucoup de mal à atteindre un seuil de rentabilité de manière régulière. Le rapport publié récemment le prouve. Fitbit n’a pas encore trouvé le bon modèle pour concurrencer les poids lourds du marché. Pour les spécialistes des montres connectées, certaines erreurs pourraient être à l’origine de cette configuration actuelle. Ils estiment que le modèle Versa Lite a été très mal accueilli pour les clients.

Quoi qu’il en soit même si Fitbit ne se faisait pas racheter tout de suite, la société n’est pas en danger, elle pourrait continuer de fonctionner toute seule. En revanche, une acquisition majoritaire de ses parts pourrait lui permettre de souffler et d’avoir un peu d’air pour tenter de rivaliser avec ses concurrents. Si Alphabet entrait au capital de Fitbit, Apple aurait clairement des soucis à se faire.