Quelques jours seulement après que l’État de New York ait décidé d’interdire la vente de cigarettes électroniques aromatisées, l’Inde prend la même décision sur l’ensemble de son territoire. Le pays dit vouloir devenir un exemple en terme de santé publique. La célèbre marque de vapes, Juul, avait prévu de s’implanter sur cet immense marché à la fin de l’année 2019. L’Inde est considérée comme étant le deuxième plus grand marché au monde pour l’industrie du tabac.

L’Inde devient le 1er pays à interdire les vapes

En prenant cette décision, l’Inde devient le premier pays au monde à interdire totalement la vente, l’importation, la publicité et la production de cigarettes électroniques. Cette décision fait suite à une mystérieuse maladie pulmonaire qui fait de nombreux dégâts aux États-Unis. Au moins 2 personnes sont décédées et 250 autres malades. Le point commun entre toutes ces personnes : la cigarette électronique. 

Les indiens qui tenteraient d’enfreindre les nouvelles directives du pays risqueront jusqu’à un an d’emprisonnement et 1400 dollars (1265 euros) d’amende. Les récidivistes pourraient bien le regretter car leur peine ira jusqu’à 3 années d’emprisonnement et 7000 dollars (6 300 euros) d’amende.

L’industrie des vapes est dans la tourmente

Au début de la semaine, l’État de New York prenait une décision similaire : le gouverneur Andrew Cuomo annonçait une mesure d’urgence qui vise à interdire la vente de cigarettes électroniques aromatisées jusqu’à nouvel ordre. Le commissaire du département d’État à la santé a également tenu une réunion d’urgence avec le Public Health and Health Planning Council pour détailler cette interdiction et la mettre en place.

L’administration américaine prévoit également de réguler sérieusement cette industrie. Alex Azar, secrétaire à la Santé et aux Services sociaux a déclaré que : « le gouvernement américain fait part de sa volonté de réglementer le marché des cigarettes électroniques aromatisées afin de stopper cette épidémie très préoccupante. Tout le monde est touché : les enfants, les familles, les écoles et les communautés. Nous ne resterons pas les bras croisés alors que ces produits deviennent un vrai fléau dans notre pays. Ils contribuent à rendre dépendants nos jeunes ».