À l’occasion du « mois national du rétablissement », Google vient d’annoncer qu’il s’apprêtait à lancer de nouvelles mesures pour tenter d’aider les personnes dépendantes aux opioïdes. L’entreprise technologique compte mettre à disposition des drogués plus de services pour qu’ils puissent trouver rapidement des informations ou éviter de succomber à une crise.

Google étend ses actions pour aider les toxicomanes

Google veut que les toxicomanes puissent avoir rapidement et facilement accès à des services pour les soutenir dans leur combat contre la drogue. Aux États-Unis, 23 millions d’américains sont considérés comme drogués aux opioïdes et plusieurs dizaines de milliers d’entre eux décèdent chaque année.

Avec un nouvel outil nommé Recovery Maps Locator, Google permet aux toxicomanes de trouver plus de 33 000 espaces offrant un soutien psychologique. Ce n’est pas tout : au programme, Google prévoit de développer un soutien en milieu scolaire ainsi qu’en milieu familial. 80 000 réunions d’information doivent être organisées à travers le pays.

Actuellement, les toxicomanes peuvent se fournir sans ordonnance dans 20 000 pharmacies aux États-Unis. Elles sont toutes référencées sur Google. L’entreprise a aussi ouvert un centre de traitement des opioïdes dans l’Ohio cet été. Les différents services de Google qui permettent aux toxicomanes de trouver de l’aide ou d’éviter de succomber à une crise fonctionnent bien. Voilà qui pousse clairement l’entreprise à continuer son travail dans ce sens.

La réalité virtuelle pourrait-elle guérir les toxicomanes ?

Il semblerait que les nouvelles technologies puissent aider les dépendants aux opioïdes à guérir. La réalité virtuelle serait une solution efficace. En effet, en 2017, des test ont été effectués au sein de l’Académie John Volken de Surrey, un centre de traitement à long terme.

Des étudiants ont été plongés dans des situations virtuelles spécialement conçues par rapport à leurs expériences personnelles et leurs problèmes d’addiction. L’idée est d’utiliser la réalité virtuelle pour introduire lentement les indices environnementaux auxquels ils ont été exposés. Le projet est encore en phase de démarrage, mais présente déjà des résultats intéressants.