Plus tôt ce mois-ci, Volocopter faisait déjà parler d’elle en dévoilant le premier taxi volant qu’elle commercialisera. La semaine dernière, l’entreprise allemande est allée encore loin en prouvant que ses engins volants étaient parfaitement compatibles avec les systèmes de trafic aérien actuels. Une série d’essais a été effectuée avec succès sur l’aéroport d’Helsinki.

Volocopter prend une longueur d’avance

Il ne s’agit pas d’un détail : pour espérer un jour être commercialisé et pouvoir transporter des passagers dans les grandes villes du monde, les fabricants de taxis aériens devront bien composer avec le système aérien existant. Volocopter l’a parfaitement compris et c’est justement pour cette raison que cette séries de tests a été effectuée à Helsinki.

Pour le moment, les autorités régulatrices de l’espace aérien ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée des taxis volants. Difficile d’imaginer comment de tels engins pourraient s’adapter aux systèmes de contrôle ainsi qu’aux infrastructures actuels. À ce jour, près de 70 entreprises à travers le monde développent leur propre prototype de taxi volant. Il faudra bien réussir à se démarquer et c’est ce que tente de faire Volocopter en prenant une petite longueur d’avance.

Les systèmes de circulation aérienne sont prêts

En réalisant ces tests sur un aéroport international, l’entreprise allemande devient l’une des premières à s’intégrer parfaitement aux contrôles existants. Volocopter le sait : si elle peut le faire, d’autres le peuvent aussi. La démonstration à l’aéroport d’Helsinki n’est pas seulement une bonne nouvelle pour l’entreprise, elle l’est aussi pour tous les autres fabricants de taxis volants. Cela témoigne du fait que de nombreux systèmes de circulation aérienne sont prêts à gérer en toute sécurité les taxis volants et leurs interactions avec d’autres avions traditionnels.

Volocopter promet que ses taxis volants débarqueront officiellement dans notre quotidien d’ici 2023. Pour cela, l’entreprise prévoit de construire sa propre infrastructure de décollage et d’atterrissage. Les essais de la semaine dernière ont au moins pu démontrer que l’arrivée des taxis volants ne gênerait pas le trafic aérien et c’est une excellente nouvelle pour la suite du développement.