Voilà plusieurs mois que Facebook cherche la bonne formule pour s’impliquer dans le traitement automatique du langage naturel, ou NLP (Natural Language Processing). Aujourd’hui c’est officiel, le réseau social vient d’officialiser la fondation d’un consortium baptisé AI Language Research. Ce groupe de travail rassemblera une communauté de partenaires qui travailleront ensemble pour faire avancer les domaines de recherche prioritaires dans le traitement du langage naturel.

Faire progresser la recherche en traduction automatique

Il y a quelques mois, Facebook lançait déjà un appel pour réunir les acteurs du domaine. Concrètement, le traitement du langage naturel est un domaine de recherche interdisciplinaire qui traite des sujets liés à la linguistique et à l’IA portant sur les interactions ordinateur-langage. L’idée est d’approfondir les techniques d’approche pour faire progresser la recherche en traduction automatique.

Parmi les sujets qui devraient être traités au sein du consortium, Facebook donne quelques détails : « nous travaillerons sur différents domaines d’expertise et notamment l’apprentissage de la représentation, la compréhension du contenu, les systèmes de dialogue, l’extraction de l’information, l’analyse des sentiments, la collecte et le nettoyage des données, ainsi que la traduction vocale ».

Facebook et Amazon sont sur le même créneau

Les chercheurs qui participeront aux recherches pour le compte de Facebook pourront percevoir des fonds qui leurs serviront à avancer dans leurs propres recherches. C’est évident : l’entreprise de Mark Zuckerberg veut se positionner comme un soutien majeur au sein de la communauté des chercheurs en Natural Language Processing. Facebook précise que : « nous espérons que le consortium, ainsi que les bourses délivrées, pourront aider à accélérer la recherche en traitement automatique du langage naturel ».

De son côté, Amazon a également décidé d’investir dans ce sens. L’entreprise de Jeff Bezos a créé un fonds qui met à disposition 200 millions de dollars (181 millions d’euros) pour faire progresser l’innovation technologique dans le domaine de la reconnaissance vocale. Ce groupe de travail s’appelle « Alexa Fund Fellowship » et soutient les chercheurs qui travaillent sur l’intelligence artificielle conversationnelle, la reconnaissance vocale et la compréhension du langage naturel.