C’est une grande nouvelle pour la cryptomonnaie de Facebook ! La Libra Association vient d’annoncer qu’elle lançait un programme de bug bounty pour permettre à la communauté des chercheurs en informatique de détecter d’éventuelles failles. Les régulateurs suisses vont donc offrir la possibilité à des spécialistes, de tester la blockchain, en échange d’une récompense financière.
Un programme de bug bounty mondial
Pour faire ses preuves, la Libra n’a pas d’autre choix que de passer entre les mains d’experts en cybersécurité. C’est justement l’idée proposée par la Libra Association, l’organisme de régulation qui rassemble des acteurs pour gérer la cryptomonnaie, depuis son siège en Suisse. Libra Core, une version du code de la blockchain de la Libra sera donc ouvert sous une licence Apache 2.0.
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Ce programme de bug bounty représente un effort majeur pour renforcer la sécurité de la blockchain et permettre à Facebook de prendre les bonnes orientations pour l’avenir de la Libra. Des développeurs du monde entier travailleront pour tenter de détecter des failles sur la blockchain de la Libra avant son arrivée sur le marché prévue pour début 2020.
Michael Engle, responsable de l’écosystème des développeurs chez la Libra Association, a déclaré que : « les personnes qui aideront notre organisation à découvrir les problèmes les plus critiques pourront recevoir jusqu’à 10 000 dollars (9 000 euros) en guise de récompense ». Évidement, en fonction des failles détectées, la somme des récompenses sera variable.
La Libra doit convaincre les régulateurs
Facebook va devoir montrer patte blanche. La semaine dernière, des discussions avaient lieu à propos de la réglementation de la Libra entre Maxine Waters, présidente de la commission des services financiers de la Chambre des représentants des États-Unis et des représentants du gouvernement suisse. Les États-Unis se méfient toujours autant de la cryptomonnaie développée par Facebook.
Ce n’est pas tout : la Lira Association a également fort à faire pour convaincre les autorités de régulation européenne. En effet, la Commission Européenne a indiqué qu’elle s’apprêtait à enquêter sur la cryptomonnaie. Le comportement potentiellement anticoncurrentiel de cette technologie développée par Facebook est dans le viseur de l’UE. L’organe de sécurité s’inquiète de l’éventualité que le réseau social puisse mettre hors jeu ses concurrents, par le biais de ses différents services.