Après Facebook et Twitter, c’est au tour de YouTube de se transformer en outil de propagande en faveur du gouvernement chinois, contre les manifestants hongkongais. La plateforme aurait supprimé plus de 210 chaînes, créées par Pékin, pour tenter de semer la panique sur l’île chinoise en tourmente.

Des tentatives de diabolisation à répétition

Hier, nous apprenions que Facebook avait supprimé des pages diabolisant les manifestants hongkongais. Dans un récent billet publié sur son blog, le réseau social expliquait avoir supprimé à l’heure actuelle 7 pages, 5 comptes et 3 groupes prétendument impliqués dans des comportements inappropriés et liés à la propagande du gouvernement chinois.

Dans le même temps, Twitter se trouvant dans l’embarras après que Xinhua, un média chinois soutenu par le gouvernement du pays, ait diffusé une campagne publicitaire dans laquelle il s’en prenait directement aux manifestants hongkongais.

210 chaînes ont été supprimées

Il semblerait que le gouvernement chinois se soit aussi intéressé à YouTube. Dans un billet de blog, Shane Huntley de Google a déclaré que la société avait pris des mesures après avoir détecté une activité suspecte de la part de plusieurs comptes qui, de manière coordonnée téléchargeaient des vidéos liées aux manifestations en cours à Hong Kong. Le réseau social à supprimé 210 chaînes liées à cette activité. 

Alors que Facebook, Twitter et Google sont tous interdits en Chine, le gouvernement chinois tente quand même de faire passer une certaine image des manifestants hongkongais. Rappelons que les heurts actuels sont liés à la tentative du leader de Hong Kong, Carrie Lam, de faire adopter un projet de loi très controversé qui permettrait l’extradition de suspects criminels vers la Chine continentale pour y être jugés.