Une équipe de scientifiques de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization (CSIRO) d’Australie a fait une découverte particulièrement intéressante dans la détection du gluten. Les chercheurs australiens ont découvert un moyen de détecter des formes de glutens spécifiques présents dans le blé, l’orge, l’avoine et maintenant le seigle.

Le seigle : la céréale manquante

Pour Michelle Colgrave, spécialiste en analyse de protéines au CSIRO : « le fait de pouvoir détecter la présence de protéines dans divers aliments et boissons aidera les entreprises alimentaires à s’assurer que leur produit correspond à celui de l’emballage et aidera les consommateurs à faire confiance à l’étiquetage concernant les allégations sans gluten« .

Le seigle était jusqu’à présent une céréale dans laquelle il était encore difficile d’identifier la présence de gluten. Grâce à l’analyse de près de 20 variétés de seigle différentes, provenant de 12 pays différents, les scientifiques ont relevé 6 protéines spécifiques à toutes les variétés de seigle, qui n’apparaissent pas dans les autres grains.

Le CSIRO : la fine fleur des laboratoires australiens

Cette avancée majeure devrait permettre à de nombreux consommateurs de nourriture sans gluten de pouvoir faire un peu plus confiance aux emballages qui promettent de vendre des produits « sans gluten » et de leur éviter les effets négatifs d’une intolérance.

En 2018, les scientifiques australiens du CSIRO, avaient déjà fait une découverte majeure : à l’époque, ils avaient mis au point une technique de filtration de l’eau utilisant un film de graphène. Matériau très résistant, la graphène protège habituellement de l’eau. Ici, les chercheurs ont fabriqué un film avec des nanocanaux microscopiques qui laissent passer l’eau, mais bloquent les polluants. Ce filtre ne nécessite qu’une seule étape, là où d’autres nécessitent habituellement un processus complexe en plusieurs phases.