Le Royaume-Uni n’hésite pas à prendre des initiatives. Il y a quelques mois, nous vous expliquions que le pays réfléchissait à prendre des mesure au sujet des réseaux sociaux afin de les réglementer. C’est à présent chose faite. Comme le rapporte The Telegraph, l’Office of Communications, Ofcom, va à présent veiller à ce que les plateformes comme YouTube, Facebook ou encore Instagram évitent de diffuser du contenu « préjudiciable ».

Des millions de livres d’amendes

L’organisme pourra ainsi infliger des amendes allant jusqu’au 5% des revenus de ces entreprises, les restreindre et même suspendre leurs services, si les entreprises ne prennent pas en compte les demandes de l’Ofcom.
Les contenus vidéos violents, pornographiques ou encore la maltraitance seront dans le collimateur de l’Ofcom. Les plateformes devront également mettre en place et respecter un contrôle strict de l’âge des utilisateurs afin que les jeunes ne soient pas exposés à des contenus  » qui entravent leur développement physique, mental ou moral. »

Le Royaume-Uni veut agir

L’Ofcom prendra ses responsabilités à partir du 19 septembre 2020 et deviendra ainsi un « super-régulateur ».
Un porte-parole de l’organisme a déclaré « ces nouvelles règles constituent une première étape importante dans la réglementation du partage de vidéos en ligne, et nous travaillerons en étroite collaboration avec le gouvernement pour les mettre en œuvre.» Ce type de contenu se propage assez rapidement sur internet, notamment via les réseaux sociaux et il est assez facile de le consulter. Les plateformes comme YouTube et Facebook essaient de les réguler, mais les efforts ne sont pas suffisants.

Malgré l’initiative, nombreux sont ceux qui craignent une sorte de censure et pensent que l’Ofcom disposera de pouvoirs permettant de fermer des sites ou des pages avec lesquels ils ne sont pas d’accord et donc restreindre la liberté de parole et de la presse.