Lors de l’annonce des résultats d’Uber au premier trimestre, la firme annonçait 1,1 milliard de dollars de perte, malgré un chiffre d’affaires en hausse de 20%. Des résultats décevants, s’expliquant par les coûts d’entrée en Bourse de la société de VTC. Uber vient de présenter ses résultats pour le second trimestre et ce n’est guère mieux. La perte de l’entreprise s’élève à 5,24 milliards de dollars.

Une croissance plus faible et des doutes sur le business model d’Uber

Comme de nombreux entreprises, Uber a présenté ses résultats trimestriels. La société enregistre un chiffre d’affaires à 3,17 milliards de dollars, soit une hausse de 14% par rapport à la même période en 2018. Mais ce n’est pas assez. Les analystes estimaient un chiffre d’affaires à 3,36 milliards de dollars.

La partie VTC d’Uber a permis de générer 2,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires durant ce trimestre. Le nombre de courses a été conséquent. En comparaison avec l’an passé, le nombre de courses Uber a augmenté de 35%.
Sans surprise, Uber s’en sort bien grâce à son service de livraison de repas, Uber Eats. La société explique que durant ce trimestre « plus de 40% des nouveaux clients n’avaient jamais utilisé le service. » Le chiffre d’affaires du service a atteint 595 millions de dollars et a augmenté de 72%.

L’indicateur clé des réservations brutes a atteint 15,76 milliards de dollars, en hausse de 31% par rapport à 2018.

Une concurrence forte et une entrée à Wall Street qui coûte chère

Concernant la perte nette d’Uber, même si cette dernière est élevée : 5,24 milliards de dollars, une grande partie est liée aux rémunérations distribuées en action aux employés de la firme et à son entrée à Wall Street. La société a perdu plus qu’au trimestre précédent passant de 1 milliard à 1,3 milliard de dollars.

Aux États-Unis, Uber et Lyft sont deux rivaux et surtout les deux plateformes les plus importantes. Uber explique que « la guerre des prix est en train de s’apaiser » et que les pertes diminueront sur les deux prochaines années.