La livraison par drones est le prochain enjeu des entreprises spécialisées dans le domaine, ou non. Amazon travaille depuis plusieurs années sur le sujet, dernièrement la firme de Seattle présentait son tout dernier drone au cours de sa conférence re:MARS. Cependant, c’est Alphabet, la maison mère de Google, avec sa startup Wing qui a été le premier à pouvoir lancer la commercialisation de ses drones, en Australie.

Aujourd’hui c’est UPS, un autre géant de la livraison, qui cherche à obtenir l’autorisation du gouvernement afin de pouvoir exploiter un vaste réseau de drones livreurs aux États-Unis. Si la demande est approuvée, UPS pourrait survoler des zones peuplées, de nuit dans un premier temps. Étant donné que les drones du livreur américain sont considérés comme des aéronefs, UPS cherche à obtenir une certification similaire à celles obtenues par les transporteurs aériens. Si Wing, la startup d’Alphabet a bien reçu cette autorisation, Uber Eats et Amazon Air sont encore dans l’attente. La filiale UPS Flight Forward, en charge de superviser les opérations par drones, s’attend à recevoir la certification Part 135 au cours de l’année.

En collaboration avec Matternet, UPS a commencé cette année à effectuer quelques livraisons de médicaments en Caroline du Nord. Les prévisions les plus pessimistes évoquent une invasion de drones dans le ciel pour les années à avenir. Pour le moment ce processus de livraison n’en est qu’à ses balbutiements. De plus les autorités préparent en amont une réglementation stricte si bien qu’elle constitue un obstacle considérable pour la plupart des entreprises qui souhaitent lancer des services similaires.

D’après un sondage mené par le Pew Research Center, 54% des américains désapprouvaient les drones volant à proximité des zones résidentielles. Il va donc falloir dans un premier temps gagner la confiance de la population avec de pouvoir lancer pleinement ces services.