Suite à une enquête de 7 mois, menée par les autorités allemandes, à propos des conditions de vente d’Amazon et de ses relations avec ses vendeurs tiers, l’entreprise américaine va revoir sa politique. Une bonne nouvelle qui devrait s’appliquer dans le monde entier : Amazon va modifier les accords qui régissent la relation entre la plateforme et les vendeurs tiers.

Les autorités allemandes laissent 30 jours à l’entreprise

Alors qu’Amazon était dans le viseur de l’Union Européenne, c’est finalement l’Allemagne qui attaque en premier. Récemment, la Commission européenne a annoncé qu’elle ouvrait une enquête antitrust sur Amazon, afin d’étudier si l’entreprise américaine n’exploite pas les données qu’elle possède sur la concurrence (directement via sa plateforme de e-commerce), à son avantage. La commissaire européenne chargée de la concurrence, Margrethe Vestagar, doit se charger de l’enquête.

Pourtant, depuis cette annonce, quelques jours auront suffit à l’Allemagne pour faire flancher l’entreprise américaine. Amazon n’a clairement pas bonne réputation en ce qui concerne les conditions qu’elle impose aux revendeurs présents sur sa plateforme. L’autorité antitrust allemande a accepté d’abandonner l’enquête après qu’Amazon ait déclaré qu’il modifierait ces fameuses conditions. Cette nouvelle mesure doit entrer en vigueur dans un délai de 30 jours sur les plateformes européennes.

L’annonce intervient le jour du début de l’enquête de l’UE

Dans un premier temps, ce changement concernera l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et l’Espagne. Ensuite l’Amérique du Nord et l’Asie seront concernées. Amazon tient à préciser que : « nous continuons de travailler dur et d’investir massivement pour inventer de nouveaux outils et des services innovants, pour aider nos partenaires dans le monde entier, à atteindre de nouveaux clients et à développer leurs activités ».

Drôle de hasard : l’enquête menée par l’Union Européenne s’est ouverte hier. Elle visera à déterminer si l’utilisation qu’Amazon fait des données provenant des revendeurs indépendants, ne va pas à l’encontre des règles sur la concurrence dans l’Union Européenne. Amazon a certainement voulu faire preuve de bonne foi avant que la grande enquête ne soit pleinement lancée.