Deux ans après sa sortie officielle, en mai 2017, l’application FaceApp redevient étonnement virale. Ce nouveau buzz s’explique par l’utilisation massive et simultanée, de FaceApp, par de nombreux influenceurs à travers le monde. La technologie s’est améliorée, c’est indéniable, mais le risque d’ouvrir notre photothèque à un tiers reste le même.

FaceApp : 2 buzz à 2 ans d’intervalle

Souvenez-vous, à l’époque du premier buzz de FaceApp, des problématiques éthiques se posaient. En cause, une accusation de racisme avait été faite à l’application. Les utilisateurs noirs remarquaient le blanchissement de leur peau. Comme si la beauté était en lien direct avec une peau blanche, ou du moins « pâle ». Un problème lié à l’intelligence artificielle chargée de rendre les utilisateurs plus « sexy ».

Dans cette vague de viralité, la question du respect de la vie privée nous taraude. Est-ce que FaceApp peut scanner l’ensemble de votre photothèque si vous lui en donnez l’accès. Même si nous n’en avons trouvé aucune preuve, certains experts pensent que la réponse est oui. Depuis quelques années, Apple travaille pour protéger les données stockées sur vos iPhone. Une API introduite dans iOS 11 empêcherait les applications tierces de pouvoir accéder à l’ensemble de la photothèque.

Des risques liés à l’accès à notre photothèque

Cette API permet de donner accès qu’à une seule photo à l’application, plutôt que de lui livrer l’ensemble de votre galerie. Les risques de donner accès à l’ensemble de votre bibliothèque à une plateforme web sont trop grands. Par exemple, nous sommes nombreux à posséder nos données bancaires en photo. Si l’application y avait accès, cela pourrait être légèrement embêtant.

Depuis deux ans, FaceApp a fait plusieurs mises à jour. L’une d’entre elles retient notre attention : la photo pour laquelle vous donnez votre autorisation est traitée dans le cloud, et non pas directement dans l’app. C’est étrange et nous sommes en droit de nous demander pourquoi FaceApp fonctionne de cette manière. Comme le rappelle TechCrunch, il est important d’être prudent et de ne pas garder des photos « à risque » sur nos smartphones.