Suite à une récente cyberattaque en Bulgarie, qui aurait compromis des millions de données fiscales, Reuters rapporte qu’un jeune homme de 20 ans vient d’être arrêté. Il serait directement impliqué dans cette gigantesque attaque, qui a clairement humilié le pays.

La plus grande cyberattaque jamais connue en Bulgarie

Certains considèrent cette cyberattaque comme la plus importante de l’histoire du pays. Le ministre des Finances de la Bulgarie, Vladislav Goranov, a déclaré qu’environ 3% des données présentes sur les serveurs de l’Agence Nationale du Revenu auraient été affectées par l’attaque. Un petit chiffre pour une attaque qui a pourtant exposé les données de millions de personnes dans un pays de seulement 7 millions d’habitants.

Un bulgare de 20 ans, salarié dans une société de cybersécurité a été arrêté mardi après-midi. D’après les autorités du pays, il serait impliqué dans cette attaque sans précédent. Il aurait participé au vol des données financières des contribuables, d’après le ministre de l’intérieur du pays. L’homme travaille pour une entreprise qui protège les systèmes informatiques contre les attaques de ce genre.

L’homme était un spécialiste de la cybersécurité

Pour Yavor Koleve, le chef de la cybersécurité de la police bulgare, l’enquête devrait rapidement porter ses fruits. Il estime que d’autres personnes auraient pu participer à cette attaque. L’homme arrêté et ses potentiels complices, ont humilié leur propre pays et ont même poussé le ministre des Finances, Vladislav Goranov à s’excuser excusé auprès des bulgares pour cette cyberattaque contre les serveurs de l’agence fiscale.

La police bulgare a saisi un ordinateur portable et d’autres appareils dans le bureau et au domicile du suspect à Sofia. Ils y ont trouvé des données cryptées. À la télévision, Yavor Koleve a déclaré que : « nous avons arrêté un suspect. Son travail consistait à tester les systèmes informatiques et les réseaux pour déceler d’éventuelles vulnérabilités afin de prévenir les cyberattaques. Ses compétences lui ont permis de réaliser une telle intrusion dans nos systèmes ».