Deux mois après l’annonce du ban de Huawei par les États-Unis, la situation a bien évolué. C’est lors du dernier G20, qu’une discussion entre Donald Trump et Xi Jinping a officiellement calmé les deux parties. Désormais, la firme de Shenzhen peu de nouveau faire affaire avec des fournisseurs américains. C’est Wilbur Ross, le secrétaire au commerce, qui a annoncé cela au court d’une conférence. Il a ajouté que les entreprises devraient démontrer que les technologies vendues à Huawei ne présentent pas de dangers pour la sécurité nationale.

Malgré cette annonce, les entreprises américaines resteront méfiantes quant aux équipements Huawei. Il ne serait pas surprenant que la plupart des requêtes ne soient pas autorisées par les États-Unis. Lors de cette fameuse discussion entre les deux chefs d’État, c’est Donald Trump qui a déclaré à Xi Jinping qu’il autorisait de nouveau le commerce entre les États-Unis et Huawei.

Des pertes dans les deux camps

Même si ce ban a impacté l’entreprise chinoise, Huawei reste le premier fabricant mondial d’équipements de télécommunication, et surtout le deuxième fournisseur de smartphones. Ren Zhengfei, le CEO de la société, a nié tout au long de ce conflit les accusations concernant le manque de sécurité de la part des équipements Huawei. Ce dernier explique également que ces deux mois de fausses accusations auraient coûté 30 milliards de dollars à son entreprise. Toutefois, si Huawei a perdu des plumes dans cette lutte, les entreprises américaines auraient pu perdre un client important.

La mise à jour Android Q devrait donc être installée sur 17 appareils Huawei, et 4 Honor. Nous ne savons pas si cette annonce est définitive, ou si elle n’est valable que pour une période définie.