Les règles de Twitter sont très claires, il est interdit de « menacer par la violence un individu, ou un groupe d’individus ». Ainsi, lorsque Donald Trump a tweeté qu’il avait en sa possession un bouton nucléaire bien plus gros que celui de Kim Jong Un, les utilisateurs de Twitter se sont emballés en exigeant la suppression de ces messages. Pourtant, le réseau social n’a pas réagi, et a même ajouté que les dirigeants mondiaux peuvent être dispensés des règles mises en place. Après cette annonce, les activistes ont, bien entendu, continué de mettre la pression au réseau social, qui vient finalement d’annoncer sa nouvelle politique afin de gérer au mieux ce genre de cas de figure.

Les mêmes règles pour tous !

Sur son blog, Twitter a publié jeudi un article qui explique ces changements de règles. On peut lire : « Dans le passé, nous avons permis à certains tweets qui violaient nos règles pour rester sur Twitter parce qu’ils étaient dans l’intérêt public, mais il n’était pas clair quand et comment nous avons pris ces décisions. Pour remédier à cela, nous introduisons un nouvel article qui apportera plus de clarté dans ces situations. »

De la même manière qu’Instagram le fait avec des photos ou vidéos jugées heurtantes, Twitter intégrera un encart sur lequel il faudra cliquer afin de donner son approbation pour voir le tweet. Ce système s’adresse uniquement aux politiques et hauts fonctionnaires, à plus de 100 000 abonnés. Évidemment, Donald Trump sera donc concerné par cette nouvelle réglementation, que ce soit aux États-Unis, et dans le monde entier. En ce qui concerne les tweets signalés en masse, ils devraient être pénalisés dans leur référencement. Malgré leur engagement, ces tweets ne seront plus visibles sur la timeline Twitter.