L’Union Européenne veut se préparer à de potentielles cyberattaques provenant de la Russie et de la Chine. Pour cela, différents ministres participeront aux « jeux de la cyberguerre » et seront mis dans différents scénarios fictifs, pour pallier un piratage informatique massif. La gamification fait son entrée officielle auprès des gouvernements européens, et c’est pour une cause noble.
La gamification pour plus de cybersécurité
L’information vient directement de Pekka Haavisto, ministre finlandais des Affaires étrangères. Il a déclaré que l’augmentation des cyberattaques à travers le monde nécessitait une réaction des 28 États membres. Un sommet se tiendra prochainement à Helsinki et à cette occasion, les ministres de l’intérieur et des finances de l’Union Européenne participeront à des scénarios fictifs, pour tenter de renforcer la sécurité de l’Europe.
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Dès le 1er juillet, la Finlande prendra la tête de l’Europe. Le pays scandinave estime que la Russie a bloqué des signaux GPS, en octobre dernier, lorsque les forces finlandaises participaient à des exercices militaires de l’OTAN, en Norvège. Une action peut-être anodine, et pourtant, elle en dit long sur les capacités et la volonté de la Russie à vouloir nuire aux pays européens.
Les tensions géopolitiques se ravivent
Pekka Haavisto explique que : « nous voulons que l’Union Européenne et ses États membres renforcent leurs capacités de prévention et de réponse aux cyberattaques. Pour cela, nous devons apprendre ensemble et définir des moyens sérieux pour faire face aux piratages massifs venus de Chine et de Russie». Lors d’un sommet à Bruxelles, la semaine dernière, les dirigeants de l’UE se sont déjà engagés à « fournir une réponse coordonnée aux menaces hybrides et cybernétiques ».
Malgré la période de paix que nous vivons, de nombreuses tensions se ravivent à travers le monde, et de nombreux signaux faibles laissent penser qu’elles pourraient s’aggraver dans les années à venir. Les hauts fonctionnaires de l’Union Européenne, estiment que plus de mesures de sécurité devront être prises à l’avenir, en raison du climat géopolitique actuel. De leur côté, la Russie et la Chine ont toujours nié toute accusation de piratage informatique.