Mardi, la mission STP-2, qu’Elon Musk considérait comme la « plus difficile de tous les temps » a été accomplie avec succès. Pourtant, une ombre est venue noircir le tableau. SpaceX n’a pas été en mesure de récupérer le réacteur central de la fusée Falcon Heavy. Un problème qui devient récurrent, mais qu’Elon Musk a su expliquer dans un tweet ce mercredi 26/06.

Les fusées de SpaceX peuvent décoller plusieurs fois, c’est l’une des raisons de la renommée incroyable de l’entreprise américaine dans l’industrie spatiale. Cependant, ces derniers temps, des événements viennent la contrarier. La réception des propulseurs (ou réacteurs) de son dernier bébé, la Falcon Heavy, a connu systématiquement des problèmes. Lors de son premier lancement, SpaceX n’avait pas réussi à réceptionner le réacteur central lorsqu’il était retombé sur terre. Lors du deuxième lancement, elle avait réussi à récupérer les trois réacteurs, mais avait perdu le central en mer. Enfin, lors de la mission STP-2, le réacteur central est encore une fois venu poser des problèmes. SpaceX a de nouveau échoué à le réceptionner. Le réacteur a raté son atterrissage et s’est crashé dans l’océan, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-après.

Pour ce dernier crash, Elon Musk a pris la peine d’expliquer les raisons de l’échec de la réception du réacteur central. Plus précisément, il a répondu à la question d’un utilisateur sur Twitter : « Elon, tu sais ce qui s’est mal passé ? ». Ce à quoi il a répondu « force d’entrée élevée et choc thermique dans le compartiment moteur et le moteur central, défaillance de la transmission VCT ». Concrètement, cela signifie que le propulseur a été endommagé lorsqu’il a commencé à revenir vers la terre, à un tel point que c’est presque un exploit qu’il ait réussi à se rapprocher de l’installation qui était censée le récupérer. Les dommages ont entraîné une panne qui l’a empêché de freiner suffisamment pour effectuer un atterrissage contrôlé.

On imagine qu’Elon Musk doit fulminer intérieurement, pourtant le succès de SpaceX reste indéniable. Elle a parfaitement réussi à placer 24 satellites sur trois orbites différents comme lui avait demandé l’armée de l’air (américaine) dans le cadre de la mission STP-2, et elle fait des économies spectaculaires en récupérant (même partiellement) ses engins. Un luxe que la plupart de ses concurrents aimeraient s’offrir…