Grâce aux nouvelles technologies, les grandes villes américaines pensent pouvoir améliorer la qualité de leurs systèmes de transport urbain. Une vingtaine de villes s’associent et annoncent leur participation à l’Open Mobility Foundation, une association qui veut imaginer la ville de demain.

La Smart City, au cœur du projet

Les villes concernées par ce projet sont les suivantes : Austin, Chicago, Los Angeles, Louisville, Miami, Minneapolis, New York, Philadelphia, Portland, San Francisco, San Jose, Santa Monica, Seattle et Washington. Elles rejoignent toutes l’Open Mobility Foundation, pour mettre en commun leur savoir et imaginer ensemble, le transport interurbain du futur.

Pour John Rossant, fondateur et président de NewCities : « l’Open Mobility Foundation répond à un besoin crucial pour les villes de tout le pays en cette période de perturbation profonde des transports. Alors que les communautés urbaines commencent à être touchées par les nouveaux modes de mobilité et des technologies pointues, nous devons nous assurer que les solutions que nous créons sont intelligentes, sûres et équitables, et que nous construisons un avenir urbain meilleur pour tous.»

Les nouvelles technologies au profit des villes

Parmi les actions menées au sein de l’OMF, nous retrouverons de la collecte des données auprès des transports privés, pour comprendre la gestion actuelle du trafic et ainsi prendre les bonnes décisions pour le transformer. Plusieurs technologies ont déjà été implémentées dans certaines villes. Des capteurs permettent notamment à des entreprises privées de savoir si un véhicule se trouve à un emplacement illicite. Plus le droit à l’erreur.

Ce n’est pas tout : la mobilité électrique est au cœur de la ville de demain. Parce que les transports sont responsables du quart des émissions de CO2 au niveau mondial, il est primordial de repenser nos modes de déplacement. Des réglementations de plus en plus strictes participent à la lutte mondiale contre le changement climatique.

L’accord de Paris sur le climat, pour contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés, nous oblige à « décarboner » nos économies très rapidement et significativement, et en particulier le secteur des transports. Cette initiative américaine pourrait y contribuer.