Facebook continue de minimiser cette affaire, et avance que l’accès à ces données concerne en majorité des informations non sensibles au sujet de ses utilisateurs, puisqu’elles sont déjà accessibles sur leur profil public. Une réponse qui ne semble pas avoir convaincu la justice.

Une atteinte touchant près de 30 millions de personnes

Cette fuite de données reste néanmoins importante, Facebook avait déclaré à la presse que les données diffusées appartiendraient à près de 30 millions d’utilisateurs. Un chiffre exorbitant qui ne fait qu’empirer la situation de confiance entre les utilisateurs et le réseau social.

Dans les faits, l’enquête indique qu’il s’agit d’une faille présente dans le système d’accès de Facebook. Celle-ci offrirait l’opportunité à des usagers extérieurs d’obtenir les jetons d’authentification des autres utilisateurs et cela, sans se connecter. Aux yeux du juge William Alsup, responsable de l’affaire : « Le manque de soin raisonnable dans le traitement des informations personnelles peut préjudicier aux personnes fournissant les informations ».

Des données personnelles aux valeurs méconnues

Le juge William Alsup tient à rappeler à Facebook que malgré cette fuite d’informations peu sensibles de ses utilisateurs, ces derniers ne décident ni de leur partage ni de leur vente. Un point important qui fait lui aussi partie d’une autre enquête concernant Facebook.

Partagé entre son fonctionnement et de nombreuses enquêtes judiciaires, Facebook semble jongler avec les données de ses utilisateurs. En établissant de potentielles transactions d’informations personnelles, la société porte littéralement atteinte aux droits de ses usagers. Les scandales n’épargnent pas l’entreprise, avec le scandale Cambridge Analytica ou les innombrables enquêtes, il est temps pour Facebook de faire preuve d’honnêteté sur l’usage des données.